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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 19:31
Hasard quand tu nous tiens !
Le blog "Marché des céréales" ferait-il l'actualité ? Avec l'article publié ci-dessous hier sur un des principaux site portail Internet, je constate que le feu vert est donné. Je vais donc pouvoir vous donner l'information qui est réservée aux professionnels (dans mes prochains articles) suite au colloque organisé tous les ans début Février par Arvalis, avec des pistes de réflexion pour l'avenir.

Escourgeon-1-1.JPG

Orges brassicoles - Une filière confrontée aux aléas règlementaires ?


Les réformes de la Pac. Les filières agricoles accordent beaucoup d’importances aux conséquences de ces modifications règlementaires et politiques. En est-il de même pour la filière brassicole ? C’est la question à laquelle Gilles Fouquin, de Secobra Recherche, a tenté de répondre le 3 février, à Paris, lors du 12e séminaire sur les orges brassicoles, organisé par Arvalis- Institut du végétal.

 

 

 

Avec 45 % de la production mondiale, l’Europe est leader en culture d’orge (tous types confondus). Elle est numéro un en orge de brasserie, avec 55-60 % de la production mondiale. Des études réalisées sur quarante ans (entre 1970 et 2009), dans les quatre pays producteurs majeurs d’orge de printemps et d’hiver (Royaume Uni, Allemagne, Danemark et France), montrent cependant que les surfaces ont fortement diminué. En cause : les impacts des bilans de santé de la filière et de la réforme de la Pac 2013.

 

La Pac n’influence pas seulement les évolutions de surfaces, mais aussi le ratio orge/blé. Le blé a tendance à prendre le pas sur l’orge, même si sur la période 1970-2009, les surfaces blé+orge en Europe (pour les quatre leaders) restent stables avec une légère augmentation, de 15,5 millions d’hectares à 16 millions.

 

Le retour d’une filière en perte de vitesse

Entre 1970 et 1992, les surfaces françaises en orge ont continuellement baissé. Les aides européennes donnaient alors priorité aux cultures à plus fort rendement, des céréales comme le blé pour l’essentiel. Depuis 1992, la distribution de primes brassicoles a provoqué un regain d’intérêt pour l’orge de printemps en France et donc le développement des surfaces, de l’ordre de +20 % (pour atteindre 550.000 ha en 2009).

L’arrivée de leaders mondiaux en malterie et l’essor de l’export d’orge brassicole, grâce à la qualité de la production et de la collecte, ont permis de dynamiser l’ensemble de la filière en France.

De plus, l’élargissement de l’Union européenne et l’entrée des Peco (Pays d’Europe centrale et orientale), déficitaires en orges brassicoles, représentent un fort potentiel pour l’export de la céréale.  

Pour demain : des variétés d’hiver en orge brassicole

« On produira toujours de l’orge oui, mais moins, et surtout de l’orge brassicole », conclut Jean-Pierre Cohan du service système et conduite des cultures d’Arvalis. « Les variétés semées seront essentiellement des orges brassicoles de type hiver. » En effet, cette variété possède un cycle de sélection court et fait plus facilement face aux aléas climatiques (réchauffement terrestre) que l’orge de printemps.

De plus, suite à la disparition prévisible des interventions, les surfaces en orge fourragère vont fortement diminuer. Pour combler le déficit futur en céréales à paille qui en découle, les obtenteurs utiliseront ces surfaces pour la culture de blé. Ainsi, il est estimé entre deux et trois fois moins d’orge que de blé, en termes de surface, pour le Royaume Uni, l’Allemagne et la France. 

 

Décryptage des aspects règlementaires et contraintes en orges brassicoles

Il demeure trois paramètres importants à surveiller en culture brassicole : l’irrigation (disponibilité et concurrence entre espèces pour l’eau), la disponibilité en herbicides (phénomènes de résistance aux anti-graminées, baisse d’efficacité) et la qualité sanitaire des récoltes (normes T2-HT2 d’ici 2011 ?).

De nombreux travaux sont en cours sur les cultures de printemps : Ift (Indice de fréquence de traitement), biodiversité, gestion de l’azote, consommation énergétique et bilan des Ges (Gaz à effet de serre)…L’ensemble de ces projets de recherche ont pour objectif de mettre en avant les atouts de la production brassicole : systèmes économes en phytosanitaires, réponse aux critères du 2nd pilier de la Pac, l’étiquetage environnemental positif (avec calcul de l’empreinte carbone). 

Impacts du 4ème programme de la directive nitrate

Tous les départements français sont classés selon leurs caractéristiques « nitrates ». Ainsi, 74 départements ont été classés en zones vulnérables. L’arrêté signé pour chaque zone, définit selon le type d’orge (hiver ou printemps) la date et la dose du premier apport azoté, avec l’obligation pour tous, de fractionner les apports.

Source : Terre-net Média du 3/03/10 à 14h04

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commentaires

B
<br /> OU EST PASSE L ARTICLE SUR LE WHEAT ? IL A DISPARU ;;;<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Wheat : Alerte, il va se produire un mouvement sur les cours d'ici 3 séances (Baisse ou Hausse ?), j'y reviendrai ce vendredi matin.<br /> <br /> <br />
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