Du côté des fondamentaux du marché, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pourrait finalement décider d'augmenter sa production lors de sa prochaine réunion du 22 décembre alors que le baril s'échange depuis plusieurs semaines au dessus des 75 dollars, un prix jugé équitable par les producteurs. Le président du cartel, Jose Maria Botelho de Vasconcelos, par ailleurs ministre du pétrole angolais, a déclaré à Bloomberg "nous avons toujours défendu une position d'équilibre". "Certains pays sont disposés à mettre plus de pétrole sur le marché, et si cela venait à être nécessaire, cela sera fait", explique le ministre angolais. Ce dernier ajoute qu'un baril à 100 Dollars rendrait une augmentation de la production inévitable pour préserver l'équilibre du marché.
Des propos qui viennent à l'encontre des dernières déclarations des membres du cartel. Le Ministre koweïtien du pétrole Cheikh Ahmad al-Sabah, expliquait ainsi le 6 octobre dernier, que l'Opep ne devrait pas modifier ses quotas de production lors de la réunion de décembre et qu'il était "impossible" pour l'Opep d'augmenter sa production cette année.
Par ailleurs, les réserves hebdomadaires de brut américains devraient avoir augmenté pour la troisième semaine consécutive, de 1,5 million de barils la semaine dernière, alors que les stocks de produits distillés sont attendus en baisse de 900.000 barils. Les réserves d'essence sont aussi attendues en repli de 300.000 barils.
Source : Boursier.com du 27/10/09
Extrait de l’article « La Norvège, premier pays européen à relever ses taux » source : Investir.fr du 28/10/09
« La Norges Bank a relevé d'un quart de point mercredi son principal taux d'intérêt directeur pour le porter à 1,5%, comme
attendu par les dix économistes interrogés par Reuters la semaine dernière. La banque centrale avait réduit sept fois le coût du crédit au cours des 12 mois précédents pour le ramener à
1,25%.
Ce relèvement de taux va permettre de compenser les relances budgétaires consenties par le pays au plus fort de la crise, alors que l'économie norvégienne a déjà commencé à rebondir.
Contrairement à ses voisins nordiques, la Norvège n'a connu qu'une faible récession après l'effondrement des marchés financiers il y a treize mois, grâce au soutien de son secteur énergétique (Pétrole et gaz).
Le gouvernement a ainsi injecté plus de 4% du PIB du pays sous forme de mesures de relance cette année et envisage de faire la même chose encore l'an prochain. »
Un point de vue sur le graphe comme chaque mercredi soir (cela se passe de commentaires) :