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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 22:08

Dans sa dernière lettre d'information, l’Agpb reprend une information d’Agri US analyse selon laquelle la consommation de viande augmenterait entre 2009 et 2019 de 6,1 kg par personne, entraînant une hausse de 17 % de la production mondiale de bœuf, porc et poulet.

 

La dernière édition de Blé contact, la lettre d'information de l'Agpb évoque, de source Agri US Analyse, une étude du Fapri, centre américain de recherche en économie et politique agricoles, selon laquelle la consommation de viandes de bœuf, de porc et de poulet devrait augmenter dans le monde de 6,1 kg par personne entre 2009 et 2019, contre 5 kg entre 1999 et 2009. La part du porc représenterait 4,4 kg (72 %), celle du poulet 1,2 kg (20 %) et celle du bœuf 0,5 kg (8 %).

Cette augmentation de la consommation de viande proviendrait essentiellement de l’amélioration des revenus dans les pays émergents et notamment en Chine continentale (+ 11,6 kg par personne). En fin de période, la consommation per capita des principales viandes s’élèverait à 54,5 kg en moyenne dans le monde et à 61,5 kg en Chine, tandis qu’elle ne varierait pas dans les pays occidentaux (111,1 kg aux Etats-Unis et 78,5 kg dans l’UE).

Combinée avec la croissance démographique, l’augmentation de la consommation de viande par tête entraînerait une hausse de 17 % de la production mondiale de bœuf, de porc et de poulet, d’où une forte progression de l’utilisation de céréales et de tourteaux de soja.

Source : http://www.agpb.com/fichier/publication/251_BleContact219.pdf n°Avril Mai 2010

 

Mais cela est bien une étude, et bien malin qui peut prévenir l'avenir et ces cohortes d'évènements qui peuvent se produirent d'ici là et changer les trajectoires observées à ce jour.

D'ailleurs si l'on observe les cours du blé sur le MAT, il semblerait que la pluie tombée ces derniers jours ait eu un effet de détente sur les cours et attention à ne pas casser le support oblique haussier à 135€. Au regard de la bande de Bollinger le stop est positionné à 138€, mais le problème c'est que touts les indicateurs mathématiques se sont retournés, RSI à 46, la DMI a croisé à la baisse pour la première fois depuis 2 mois et les cours ont cassé à la baisse le support de la MM20, il ne reste plus que la MM50 à 137,5€ pour mettre le frein :

 

Ble-1-juin-2010.png

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 15:14

Siliques-au-31-05-10.JPGFaisant mon tour de plaine ce week-end, quelle ne fût pas ma surprise en me penchant de plus près sur les colza de l'exploitation de mon frère.

Alors que ces parcelles de colza ne faisaient pas partie des plus belles parcelles du secteur au moment de la levée et de la sortie d'hiver, j'ai du m'y reprendre à deux fois pour regarder le tapis de siliques que l'on peut maintenant observer et le nombre de grains qui s'y trouve. Assez impressionnant ce que peux faire dame nature avec un sol de craie (sur une hauteur) et le choix de la variété.

 

Tout cela pour vous dire que le potentiel de cette parcelle de 15 hectares et d'autres se situe à ce jour bien au delà des 40 qx/ha. Maintenant tout va dépendre du climat au mois de juin, pour le remplissage des graines.

Je vois déjà l'explication d'un Institut comme le Cétiom :

- une durée de floraison assez longue

- une intensité de l'ensoleillement légèrement au dela de la moyenne

- engendrant de fait un taux de nouaison élevé (fécondation)

- une alimentation correcte du fait d'un déveleppoment moyen de la plante colza et donc moindre compétition entre les organes floraux et la matière verte sur le plan des éléments carbonés et minéraux.

- etc ...

Et oui le colza est une plante qui nous recèle beaucoup de surprise. Ok, je suis d'accord avec vous, là où il se trouve sur des petites terres à cailloux, et de surcroît ou la pluviométrie fait défaut, les miracles ne se produisent qu'à la grotte des miracles à Lourdes. Une seule chose peut faire que ce ne soit pas la catastrophe de la décennie, c'est un mois de juin peu ensoleillé et un peu arrosé de temps en temps.

 

Regardant maintenant ce que fait le marché (à 15h00) avec les derniers millimètres tombés du ciel pour l'évolution des cours du Colza en France, c'est comme ci c'était la grande incertitude entre une déception à venir ou une agréable surprise sortie de nulle part :

 

Colza-31-Mai-2010.png

 

Et au fait, j'ai oublié de vous parler de cela : la grêle sur silique comme observé fin de la semaine dernière sur le bout de notre parcelle.

Grele-sur-silique-29-05-10.JPG

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 11:22

Porté par l'éthanol et par des volumes élevés d'importations chinoises, le prix du maïs a interrompu sa chute, qui durait depuis l'été 2008.

 

Parmi les céréales, c'est sans conteste le maïs qui jouit aujourd'hui des faveurs des opérateurs et des analystes. La longue chute des cours initiée depuis le dernier pic en clôture du 2 juillet 2008 (7,15 dollars le boisseau de 25 kg) du contrat les plus traités ces temps-ci à Chicago, celui pour livraison en juillet, est enrayée. La dégringolade a cessé fin mars. Depuis, les prix oscillent dans une bande relativement étroite comprise entre les 3,5 et les 3,8 dollars le boisseau. Le marché devrait finir par intégrer l'amélioration progressive des fondamentaux de cette céréale.

D'après le dernier rapport du Conseil international des céréales (CIC), la saison 2010-2011 devrait se solder par une production de 822 millions de tonnes de maïs et une consommation de 826 millions de tonnes. Les stocks de report, les réserves de produit vouées à l'exportation excédant les besoins d'un pays producteur en année normale, devraient décroître de 4 millions de tonnes, à 142 millions, alors même que le commerce international de ces grains est attendu en progression de 3 millions de tonnes d'une moisson à l'autre. Cela dresse donc un environnement de marché opposé à celui du blé, propice aux arbitrages favorables au maïs.

Plus gros achat depuis 14 ans

La demande chinoise contribue à tendre les conditions de marché de cette céréale. L'ancien empire du Milieu, le deuxième pays consommateur de maïs au monde, va procéder en 2010 à des importations de maïs américain pour un million de tonnes ou plus, a indiqué le Conseil des céréales des Etats-Unis. Il s'agit de l'achat le plus volumineux depuis quatorze ans. Le département américain de l'Agriculture (USDA) a d'ores et déjà enregistré des exportations vers la Chine de l'ordre de 600.000 tonnes au mois d'avril. Cette transaction a alimenté les rumeurs d'une raréfaction imminente de l'offre. Certains spécialistes, dont le japonais Ruan Wei, analyste senior chez Norinchukin Research Institute, avancent que la Chine pourrait importer cette année jusqu'à 3 millions de tonnes de maïs. Ce tournant s'accompagne de la montée en puissance de la demande industrielle de ce grain tirée par les producteurs américains d'éthanol. Le CIC table sur une augmentation de 4 % en 2010-2011 de ce segment de la demande globale, qui représente désormais 27 % de la consommation totale de maïs.

A ces deux facteurs de soutien des cours, Goldman Sachs ajoute celui de rendements en repli des terres américaines plantées en maïs. Si l'USDA mise sur un rendement des champs américains identique à celui de la moisson 2009-2010, à 10,3 tonnes par hectare, la banque d'affaires, elle, émet une prévision à 9,8 tonnes par hectare. Forte de ces considérations, elle anticipe une moyenne de prix de 3,75 dollars le boisseau à 3 mois. Un objectif de cours conforme à la courbe actuelle des contrats à terme. Goldman Sachs prédit 4 dollars le boisseau à 6 mois et 4,50 dollars à 12 mois.

Source : Les Echos du 28 Mai 2010

 

Sur le plan graphique, un regard avec l'échéance Septembre 2010 :

 

Mais-28-Mai-2010.png

 

Comme pour le Wheat vendredi, nous avons eu un sérieux décrochage en 2nde partie de journée qui nous amène à une clôture à 3,69 $ le boisseau.

Depuis le 1er Avril, les cours du maïs aux States sont enfermés dans un magnifique trading range compris entre 3,65 $ pour la borne basse et 3,85 pour la borne haute.

La sortie est maintenant proche au regard des MM7, MM20 et MM50 jours qui se confondent bientôt en un seul point à 3,75 $.

Le MACD ne peut pas être plus "flat", sur une ligne très proche de sa zone de neutralité.

Les bandes de Bollinger forment un tunnel horizental étroit depuis plus d'un mois.

Le RSI est à un niveau de 45 mais toujours au-dessu de son oblique haussière (le point d'inflection étant situé à 41).

Quant au stochastique rapide, il se retrouve à 25 du fait de la grande bougie noire de vendredi.

 

Avis de recherche : si quelqu'un à l'adresse du graphe pour le cours du maïs sur Euronext Liffe, je suis preneur car suite à mon problème de virus, j'ai perdu quelques liens. Merci par avance.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:00

Bonjour à tous,

 

J'ai eu l'information mardi et confirmation ce mercredi comme quoi le seul principal négociant dans la Marne d'une certaine taille venait de se faire acheter par la coopération.

Je vous dirais qu'au début j'ai été surpris par cette information. La logique aurait voulu que ce négoce se fasse racheter par le 1er négoce français, Soufflet, mais il semble qu'à ce petit jeu, la coopération soit plus forte. Serait-ce dû au fait que la coopération ait un avantage compétitif plus important que le privé grâce au fait qu'une coopérative de part ses statuts ne soit pas soumis à l'impôts sur les bénéfices comme pour un privé ?

En tout état de cause, l'affaire était entendu ce lundi de Pentecôte sur le rachat du Négoce Compas à Gueux dans la Marne présent sur les grandes cultures et le vignoble champenois par la principale Coopérative de la région Champagne Céréales.

 

Je vous en parle, car c'est peut-être le coup de pouce du destin qu'attendait "Marché des céréales" pour entrevoir son passage du stade de blog au stade supérieur de la mise en place du site Internet portail à destination du monde agricole libre.

Il est clair que c'est un coup de tonnerre qui vient d'être donner dans l'espace du choix des agriculteurs pour leurs approvionnements et de leurs commercialisations des productions agricoles.

 

Avec des statistiques pour "Marché des céréales" qui vont de nouveaux exploser tout les compteurs avec le mois de Mai et qui sur le plan du nombre de pages vues vont dépasser le tiers de ce que fait une grosse coopérative de France classée au 4ème rang sur le plan nationale, cela laisse augurer d'une formidable opportunité de développement et cela grâce à vous qui êtes chaque jour de plus en plus nombreux à vous connecter à ce blog.

Merci, votre accompagnateur.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:16

Pour commencer un petit coup d'oeil sur le graphe ce matin à 8h00 avec la préouverture pour l'échéance Septembre 2010 :

Wheat-27-Mai-2010.png

 

Les cours viennent buter sur l'oblique supérieure du canal baissier. Par contre, avec la clôture hier soir juste au-dessus de la MM7, celle-ci pourrait jouer maintenant le rôle de support (encore fragile à ce  moment de la journée).

Quant au MACD assez négatif, celui aurait tendance à infléchir sa courbe pour essayer de croiser à la hausse sa ligne de signal. Mais ce qui me pose problème, c'est la force du MACD qui est trop en avance par valider un scénario solide d'inversion de tendance. Au mieux, on peut envisager une rupture du canal baissier avec un 1er stop à 5 $ le boisseau avec les MM20 et MM50 puis les 5,25 $ et l'objectif final avant une véritable hausse (6 et 7$) au 5,50 $ le boisseau.

A l'inverse, si l'on vient à repartir vers le Sud, c'est bien la rupture franche des 4,80 $ le boisseau qui nous emmenerait vers l'objectif des 4,50 $ puis le seuil fatidique des 4,20 $ le boisseau.

 

Dans le contexte actuel, si l'on se projette sur l'avenir avec les 2 données essentielles que sont le Climat et les Fonds d'investissements, on peut raisonnablement penser (raisonnement du type de l'économiste P.Chalmin) que le potentiel de baisse est 2 fois moins important que le potentiel de hausse :

- à la baisse de 4,80 à 4,20 $ = 60 cts soit environ 12,5 %

- à la hausse de 4,80 à 6 $ (à minima) = 1,20 $ soit environ 25 %

Donc je comprends le fait qu'à la présentation de la nouvelle édition de Cyclope 2010, que Philippe Chalmin ait pu dire que si j'étais agriculteur, pour ma récolte 2010 je pourrais attendre avant de la vendre. CQFD

 

Regardant maintenant à la louche et non à la loupe le mini sondage concernant notre potentie du blé en France (pour info depuis mes 15 mm, je peux de nouveau en additionner 15 de +), sachant que les dés seront jettés entre le 5 et le 20 ou le 10 et le 25 juin en fonction de la région où l'on se trouve, on semble obtenir un moins 5 % par rapport à la magnifique récolte de l'année dernière, de plus les surfaces seraient en légère progression (je vais devoir payer de ma personne pour obtenir les infos auprès d'une de mes secrétaires adorées) :

ce qui pourrait à ce jour sur les bases de 37 M de T de 2009, engendrer une baisse de 1 M de T.

(je n'ai plus le temps de développer) RDV oblige.

 

 

Et le Wheat clôture sa journée de vendredi sur une baisse à 4,75$ le boisseau, donc à suivre dès lundi, mais il me semble cette fois-ci que le support des 4,75/4,80 $ soit mis à mal dès lundi à moins que par magie de l'enchentement une news positive nous tombe du ciel ...

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 10:36

Le pétrole semble vouloir rependre un peu de couleur, ce qui pourrait avoir pour conséquence de redonner de l'élan au colza ...

Vous remarquerez comme moi, que le coup de tabac qui vient de s'abattre sur les bourses s'est produit comme par hasard sur le mois de Mai, le mois qui statistiquement est le mois le plus favorable en bourse pour un relarguage (magique non !). J'adore les éléments ou les signaux qui nous sont envoyés par les principaux (une poigné aux States et sur quelques paradis fiscaux) opérateurs et relayés par les médias; heureusement que l'Homme croit encore en un Dieux et que Jésus a multiplié les pains, ce qui me laisse croire encore à un avenir possible ...

Oh là, je m'égards carrément du colza et du pétrole. Revenant à mes moutons, on peut observer sur le graphe du crude oil échéance Juillet 2010 sur le Nymex, que ce dernier semble vouloir se reprendre suite à sa chute de près de 25 %, mais attention, les signaux ne sont pas encore validés.

Si on regarde le Dow Jones (9975 pts) aux Etats-Unis, qui regroupe les 30 plus importantes valeurs boursières, on s'aperçoit que celui-ci s'approche de son support à 9750/9775 points et qu'avec l'arrivée du nouveau mois boursier de juin, il pourrait repartir pour un cour instant vers les 10 500/10 600 points.

Le pétrole pouvant ainsi se resaisir et repartir vers les 78 $ voir les 81.

 

Petrole-26-Mai-2010.png

 

Aurions-nous une magnifique fouchette d'Andrews ?

 

Côté Colza échéane Novembre 2010, ce dernier continue son petit bonhomme de chemin sans se poser trop de question. La question que l'on peut se poser : ira-t-il rejoindre son objectif avouable des 330 €/t ?Désolé, un petit soucis de place (capacité maximale atteinte) chez l'hébergeur, je vais donc devoir résoudre ce petit problème. Merci de votre compréhension. 

Colza 26 Mai 2010-copie-1 

 

Problème résolu. Ouf.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:14

Bonjour à tous,

 

J'avais du mal à m'endormir hier soir, car j'étais excité à l'écoute des grondements de tonnerre et les magnifiques éclaires dans le ciel assombri. Le plus excitant était bien sûr les grosses gouttes d'eau qui tombaient sur la dalle en béton. A mon réveil, je me suis dirigé tout droit vers le pluviométre, et là, mes yeux se sont écarquillés pour voire le chiffre 15 de mm.

Qu'en est-il de la pluviométrie dans vos régions respectives avec les orages d'hier soir et la pluie prévue ce jour ?

 

"Marché des céréales" en profite pour lancer sa 1ère enquête ( à fin mai) concernant votre ressenti vis à vis du potentiel de vos principales cultures (Blé, Colza, Orge d'Hiver et Orge de Printemps) en %age par rapport à l'année N-1, sans oublier de situer votre secteur respectif.

 

Exemple : chez moi (Châlons en Champagne), Blé = 95 %, Colza = 80 %, OH = 100 % et OP = 80 %

 

Cours du Blé échéance Novembre 2010 :

Ble-25-Mai-2010.png

 

 Cours du Maïs sur le CBoT écéance Septembre 2010 :

Mais-25-Mai-2010.png

 

 

Cours du Riz sur le CBoT échéance Septembre 2010 :

Riz-25-Mai-2010.png

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 22:11

Bonsoir à tous,

 

Les investisseurs vont se reporter sur les commodities agricoles, ce n'est maintenant plus qu'une question de timing. Même notre prophète en la matière (Philippe Chalmin) s'y met. C'est impressionnant comme la news peut se répondre dans les médias.

La question est pourquoi les investisseurs vont se reporter sur les matières premières agricoles ?

 

D'un point de vue des fondamentaux, rien n'a fondamentalement changé, avec des stocks pléthoriques et une consommation sans grand relief. A moins que la sécheresse qui sévit dans un certains nombres de pays d'autres continents que de celui de l'Europe depuis plusieurs mois (mais passé sous silence), et les signes avant coureur d'un manque d'eau en Italie, en France, en Angleterre, en Allemagne et un excès d'eau en Espagne en Pologne pour ne siter que les pays européens ne viennent perturber les prévisions optimistes de récolte.

 

Je sais que j'ai à faire à d'excellents observateurs que vous êtes, mais ne trouvez-vous pas bizarre le fait que les derniers rapports USDA sur le plan des stats nous indiquent de nouveau des niveaux de récoltes records ( 3 ans de suite !). N'y aurait-il pas de symétrie avec les chiffres annoncés par les Sociétés en bourse depuis près de 2 trimestres ?

Je m'explique, on est d'accord que les Sté ont annoncé en 2008 et une partie de 2009 des chiffres décévants par rapport aux prévisionnels, puis comme par enchantement, les sociétés sont devenues prudentes dans leurs chiffres même voire frileuses dans leurs prévionnels trimestriels et comme par magie que constate-t-on depuis 2 trimestres, que plus de 80 % des sociétés sont toutes au-dessus de leurs prévisionnels, de ce fait le marché applaudit et fait monter les cours jusqu'à des seuils critiques et là intervient les agences de notations pour permettre de retrouver un peut d'oxygène on faisant plier les bourses européennes mais sans faire paniquer les indices boursiers américains.

Si l'on transpose cette technique à nos marchés, on peut émettre l'hypothèse suivante : que les instituts des statistiques ont eu ordre de gonfler au maximum les stats de productions futures à venir et qu'au fur et à mesure que nous allons nous rapprocher des récoltes, ces stats vont commencer a refluer (sécheresse, inondation, biocarburant, consommation asiatique et indienne, constitution de réserves stratégiques etc ...) et les marchés remonteront de façon mécanique avec toujours plus d'investisseurs attirés par les gains à réaliser sur ce type de véhicules financiers.

C'est interessant de se rappeler que les dernières stats annonçaient environ 38 Mt de blé pour la France R2010. 

Regardez où en est le cours du blé ce soir, sachant que le Wheat n'a toujours pas décollé :

Ble-24-Mai-2010-copie-1.png 

 

 Wheat-24-Mai-2010-copie-1.png

 

 

Ce qui peut poser question derrière tout cela, sachant que 85 % des agris ne sont pas au prix du jour, c'est le prix moyen qui sera proposé par votre O.S (Coop), car il y a un mois, une fuite annonçait un prix moyen accompte moisson de 80€/t. Pourvu que ...

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 20:14

Les 145€ sont validé avec la clôture de vendredi soir.

 

J'étais en déplacement vers Orléans ce jeudi et du côté d'Amiens et de Péronne vendredi. Et là, toujours la même chose : pas d'eau, seulement 8 à 15 mm depuis le 1er mai et les parcelles commencent déjà à décrocher. Alors la hausse du blé peut commencer.

 

Petite news qui pourrait avoir son importance dans les mois qui viennent : le bruit court dans les salles de marché que les investisseurs en attendant que le calme revienne sur les places boursières pourraient se positionner massivement sur les commodities agricoles après avoir fait le plein d'Or. De plus se bruit est maintenant relayé par les économistes sur les ondes et sur les plateaux TV (pas d'inflation, mais uniquement une poussée des denrées alimentaires). Et si la sécheresse vient mettre son grain de sel la dedans, le coktail spéculatif pourrait être explosif ...

 

On attendant, ma cible des 145€ est déjà atteinte, et plus rapidement que prévu. Le delta des 20€ va très prochainement faire son apparition !

 

Ble-22-Mai-2010.png

 

Je mettrai en ligne demain (dimanche) les photos du début de la misère.

 

Escourgeon-secteur-Toury-20-05-10.JPG

Photo d'une parcelle d'orge d'Hiver non irriguée secteur Toury (45) prise de vue le 20/05/10

 

Parcelle-Escourgeon-Marne-20-05-10.JPGPhoto d'une parcelle d'orge d'Hiver non irriguée secteur Châlons en Champagne (51) prise de vue le 20/05/10

 

Irrigation-Orge-20-05-10.JPGPhoto d'une parcelle d'orge de Printemps irriguée secteur Pithiviers (45) prise de vue le 20/05/10

 

Ble-parcelle-Peronne-21-05-10.JPGPhoto d'une parcelle de Blé non irriguée sur une hauteur secteur Péronne (80) prise de vue le 21/05/10

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:31

Bonsoir à tous,

 

Tout d'abord une petite précision, cela fait 30 ans que je passe et repasse devant les vitrines des boulangeries patisseries, que je fais des tours et des détours pour leur rendre visite, que lorsque je rentre dans un restaurant, la 1ère chose que je regarde sur la carte, c'est la rubrique des desserts, que j'aurais des multides d'anécdotes concernant les desserts d'innombrables tables de France, d'ailleurs mes collègues en plaisantant devant les clients, me disent toujours que mon avenir ou ma reconversion est toute trouvée chez un fameux Guide Rouge (critique en gastronomie). De surcroît, je crois que je ne loupe pratiquement pas les émissions de Jean Luc Petit Renaud sur France 5 le dimanche de 12h00 à 12h30, que je dérange au moins une fois sur 3 ma campagne pour lui montrer tel chef cuisiniers qui passe à l'écran (éh oui, mes collègues ou mes clients disent de moi : "Claude, il se tient mieux à table qu'à cheval" ou leurs épouses "il faut mieux l'avoir en photo qu'en pension" ou mon directeur "attention à votre chariot de dessert, car une fois que Claude sera servi, il n'en restera plus pour les autres").

 

Alors, messieurs de la boulangerie-patisserie (http://www.boulangerie-patisserie.net/index.php) vous vous êtes trompés de cible, et pourtant, vous savez que si vous me demander quelques choses, je vous réponds, comme en 2009, je prends même du temps pour vous aider.

 

Alors pas de problème, mais l'agressivité n'a jamais rien réglé et je dirais même pire elle aurait tendance à trahir vos propos et d'ailleurs ont va les reprendre les uns après les autres et y mettre en face le mot VERITE :

- "même pas une petit règle de trois ou un petit pourcentage pour faire quelques calculs sur le prix du pain" Quelle est le pourcentage ou la quantité d'eau dans une baguette de 250 g ?

Quelle est la quantité de sel dans une baguette de 250 g

 

Si le prix de la farine se situe entre 7 et 13 cts dans le prix d'une baguette où le prix moyen constaté dans la Marne est de 89 cts, Comment expliquez-vous clairement ce ratio de 1 pour 10 ?


- "dans un marché concurrentiel, pensez-vous vraiment que les acteurs économiques ne sont pas soumis à la pression de la concurrence ? Un boulanger n’achète pas du blé, il achète de la farine. Et il
vends du pain, pas de la farine"

Pourquoi à la fin du reportage, il est précisé que le prix de la baguette de pain est libre en France? Alors que vu vôtre démo, il en va de soit.

Si un boulanger n'achète pas du blé mais de la farine, et que vous faites référence à une période de 10 ans sur l'évolution du prix de l'immobilier, il me semble qu'en 2000 le prix de la baguette était de 45cts, soit + 100 % 10 ans après alors qu'en 10 ans (2000-2010), le prix de l'immobilier n'a pas doublé et si on prend le prix du blé entre 2000 et 2010, le prix a fait + 20% (100€ passe à 120€).

 Alors pourquoi la farine issue d'une matière première qui rentre dans la composition du pain pour moins de 50 % du produit fini (le reste étant de l'eau, source Arvalis via le laboratoire d'analyse des pains juste au Sud de Paris; et au fait, j'ai juste besoin de passer un coup de fil à mes amis les semenciers, les ingénieurs de recherche de l'INRA et les directeurs de laboratoire d'analyse pour tout mettre sur la table) sert telle de prétexte à faire monter le prix de la baguette ? .

 

-l’énergie : le pain est cuit avec une source de chaleur. C’est dernières années, toutes les source d’énergie ont augmenté. La dernière augmentation du gaz, énergie souvent utilisée en boulangerie, a augmenté de 10% au 1er avril.

Effectivement une hausse de 9,7% au 1/04/10 après 2 baisses consécutives de plus de 10% suite à la forte chute des cours du pétrole sur la période septembre 2008/ été 2009 sachant que le gaz suit avec un décalage de 6 mois. 

 

- "Vous faites des céréales et vous ne gagnez pas votre vie. Qu’y pouvons-nous ?"

Sur le plan de l'image, vous y pouvez quelque chose en répercutant à la baisse le prix de la baguette dans le même esprit que les cours du pétrole, avec les prix à la pompe qui s'alignent à la hausse sur celle des cours du brut et qui baissent 2 fois moins vite que les cours (mais baisse tout de même).

 

- "Tout le monde est pour la mondialisation, les marchés ouverts, le commerce libre et la libre circulation des
marchandises. Vous êtes victimes d’un système pervers, pas des boulangers qui travaillent autant que vous et qui ne gagant pas tous tant que vous le pensez"

Pas de problème, nous attendons l'ouverture de vos livres de compte pour faire la comparaison !. Je pense que sur Marché des céréales la parole est assez libre, bien sûr dans un respect mutuel et que les lecteurs sont prêt à vous montrer leurs chiffres.

 

- "Ne tombre pas dans le piège que vous tends le système : nous mettre les uns contre les autres. diviser pour mieux régner, c’est encore une devise à la mode."

Vous sous-entendez donc que les boulangers-patissiers sont formellement organisés ! Cela expliquerait-il que lorsque je fais le tour de la ville, le "Paris brest" est un de mes multiples pêcher-mignon, se retrouve au même prix partout quelque soit la qualité du produit.

Bizarre, Bizarre, même là le HASARD n'existerait pas.

On m'aurait menti à l'insu de mon plein grès ... Ah la VERITE, tout un programme.

 

Châpeau bas pour le travail que réalisent ces artisans avec des horaires que pas grand monde n'est capable de tenir aujourd'hui dans nos sociétés occidentales où le plaisir et les loisirs règnent en maître.

 

Signé Claude un gourmet et un gourmand qui se fait tirer l'oreille par son directeur car j'arrive toujours en retard en réunion du fait que je suis obligé d'aller dire boujour aux charmentes boulangères, à leurs miches et aux fameuses patisseries.

 

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