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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 11:29

En blé, c’est un volume de certificats à l’exportation record qui a été attribué depuis le début de campagne au niveau européen, ont indiqué les dirigeants de l’OniGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures), le 11 mars en conférence de presse à Montreuil.

Le volume des certificats délivrés monte à 14,9 Mt. L’Hexagone a obtenu 5 Mt de certificats, auxquelles viennent s’ajouter des exécutions réalisées au départ de la France mais à partir des portefeuilles allemands et néérlandais. Des licences équivalent à 4 Mt d’exportations ont été délivrées à l’Allemagne, dont 2 Mt seulement auraient été exportés à partir de ses ports, par exemple.

De nouveaux exportateurs européens se dessinent : la Bulgarie et la Roumanie ont tiré pour 1,7 Mt de certificats, tandis que les pays baltes totalisent 800 000 tonnes. Il s’agit entre autres d’exportations vers le Moyen-Orient. La Lituanie aurait par exemple contribué à fournir l’Iran, au côté de l’Allemagne. Mais les pays de l'est de l'Europe s'attaquent également aux marchés plus lointains, puisque des chargements ont eu lieu à destination de l’Indonésie.

Dans ce contexte porteur, la France devrait parvenir sans trop de mal à exporter vers les pays tiers sur la campagne 2008/2009 les 9,5 Mt de blé prévues dans le bilan de l’OniGC. Les stocks de report devraient néanmoins rester lourds en blé et dans les autres céréales.

Source : Agra Presse du 11/03/09

Mise en ligne ce jour, suite au rapport USDA de ce mercredi, d'une analyse sur le blé échéance Mai 2009.
Mais observez déjà que les 2 bornes 134/142 n'ont pas été franchi pour le moment comme annoncé dans ma dernière analyse.

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 08:51

La perspective d’une augmentation de la demande chinoise en produits agricoles pousse à la hausse le Baltic dry index, l’un des indices qui traduit l’évolution du coût du fret maritime mondial.

Le 4 mars, l’indice a atteint son plus haut niveau depuis cinq mois pour la catégorie des navires Panamax. Les opérateurs spéculent sur la probable hausse des besoins en fret de la Chine. En novembre, le gouvernement chinois a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 4 milliards de yuans destinés à relancer l’économie. Une décision qui intervenait alors que les stocks dans les aciéries étaient descendus à des niveaux très bas.

Les analystes estiment que la Chine devrait augmenter ses importations en minerai notamment, et peut-être également en produits alimentaires. Or un certain nombre de bateaux ont été désarmés en raison de leur faible rentabilité. Les disponibilités de navires sont donc affaiblies à très court terme. Ce qui explique les fortes réactions du marché.

Source : Agra Presse du 9/03/09

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 11:42

Une production en forte hausse et de bonne qualité

Après trois années successives de baisse de la production, la récolte du second producteur européen de blé tendre est en augmentation de près de 25 % par rapport à 2007, atteignant le record de la décennie avec près de 26 Mt (Téléchargez ICI la figure 1).

 

Ce bon résultat s’explique d’une part par la hausse des surfaces de plus de 7 % à 3,2 Mha et surtout par la hausse des rendements de plus de 16 % à 81 q/ha. Il s’agit du meilleur rendement observé en 10 ans, après celui de 2004. Il dépasse une fois de plus celui de la France, qui s’élève à 74 q/ha en 2008.

Environ 80 % des blés cultivés en Allemagne sont des blés panifiables, dont 43 % sont regroupés en 2008 en classe A et plus de 24 % en classe B.

La qualité de l’ensemble de la récolte 2008 est très satisfaisante.
La teneur moyenne en protéines s’établit à 12,5 %, en retrait de 0,5 point par rapport à l’an dernier et à la moyenne quinquennale. Néanmoins, la teneur en protéines des blés allemands reste toujours supérieure à celle des blés français (
Téléchargez ICI la figure 2). L’indice de Zélény, s’élevant à 45 ml, diminue moins que la teneur en protéines. Les indices de chute de Hagberg sont plus élevés que ceux de ces 4 dernières années : en moyenne près de 95 % des blés dépassent les 200 secondes, témoignant de l’absence de germination sur pied. Le Nord-Ouest de l’Allemagne est cependant plus touché, avec 12 à 30 % des blés présentant des indices de chute inférieurs à 220 s, en raison des pluies survenues lors des moissons.

Le volume des pains, 680 ml/100g en moyenne, est en baisse par rapport à 2007 et à la moyenne de ces 5 dernières années. Il reste néanmoins supérieur de 5 points à la moyenne décennale.

La qualité des blés meuniers se maintient à un très bon niveau. Malgré la baisse générale de la teneur en protéines, les blés meuniers sont riches en protéines, avec une moyenne de 13,5 %, en recul de seulement 0,3 point par rapport à 2007 et à la moyenne quinquennale. Le Gluten humide atteint 28,4 ml en moyenne, teneur logiquement en légère diminution par rapport à 2007. Cependant, le Gluten Index progresse à 79, montrant que le gluten est cette année plus tenace. De même, l’indice de Zélény est en hausse, atteignant 56 ml, le meilleur résultat de la décennie. Enfin, le volume des pains est cette année encore en diminution mais reste acceptable.

Source : Arvalis institut du végétal du 9/03/09

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 22:32

L’objet de cet article est de mettre en place une simulation de commercialisation sur deux exploitations ayant des structures comparables. La différence entre les deux fermes vient de la stratégie de commercialisation adoptée par les chefs d'exploitations.

Nous comparons les stratégies de ventes de blé (600t) et de colza (100t) de deux  agriculteurs. Monsieur X qui essaie de bien suivre les cours et marchés et monsieur Y qui opte pour des ventes systématiques tous les mois (50 tonnes de blé par mois). Les deux agriculteurs possèdent un compte marché à terme (Mat).

 

 

 Une structure d'exploitation identique : 150 ha 

Monsieur X :

Suit quotidiennement des conseils en stratégie de commercialisation

 Monsieur Y :

Suit la stratégie moyenne des agriculteurs

 

Rappel des stratégies adoptées par les deux exploitations au 19 février 2009 :

Monsieur X :

Suit des conseils de stratégies de commercialisation

Blé

Colza

Volumes (tonnes)

Prix moyen

De vente

 Volumes (tonnes)

Prix moyen

De vente

- Production

- Vendu

 

- Reste en stockage

600

300

200

100

 

185

112

100

50

50

0

 

410

240

Prix final actuel

 

155.8

 

325

Les opérations de couverture de monsieur X qui suit des conseils de stratégies de commercialisation :

 

Blé

Colza

Les couvertures

3 call mai 09
145€ à 4€

1 call fév 09 (abandonné)
395€ à 9,4€
1 call mai 09 (intéressant*)
270€ à 10€

Prix final actuel
avec le Mat

153.96€

318.35€

* Intéressant signifie que l'exercice de l'option diminue le coût de celle-ci mais que l'on ne gagne pas d'argent avec.

Monsieur Y :

Stratégie moyenne suivie en France

Blé

Colza

Volumes (tonnes)

Prix moyen

de vente

Volumes  (tonnes)

Prix moyen

de vente

- Production

- Vendu

 

 

 

- Reste en stockage

600

150

50

100

50

250

 

185

128

112

128

100

 50

 

100

 

240

 

Prix final actuel

 

148.14€

 

 240

 Les opérations de couverture de monsieur Y. Il suit la stratégie moyenne des Français.

 

Blé

Colza

Les couvertures

1 call mai 09
154€ à 10€

 

Prix final actuel
avec le Mat

146.63€

240€

 

- A la mi-février les cours ont chuté brutalement en quelques jours, Les cotations mai 09 qui frôlaient les 150 € se sont repliées sur des niveaux proches des 140 €. Il semble qu’il reste beaucoup de blés à vendre chez les OS et en ferme et que cela pèse lourdement sur les cours en plus de la crise bien sûr.

Les évènements pour monsieur X

En blé, les 3 call sur mai à 145€ (coût 4€) ne sont plus rentables. En effet, la cotation mai 09 affiche 141€. On attend de nouveau et on a jusqu’au 15 avril pour exercer l’option (le 15 du mois précédent l’échéance). Le call mai 09 à 270€ (coût 10€) est intéressant puisqu’aujourd’hui, le colza côte 278,50€. Le coût potentiel est de (278,5-10)-270-1,8= -3,3/tonne au lieu des 10€ initialement. 

Les évènements pour monsieur Y

Le call mai 09 à 154€ n’est pas intéressant pour le moment. Pour commencer à l’actionner, il faudrait 154+1,2=155,2€

Le contexte de marché :

Les cours des matières agricoles ont, en janvier et en février, été en croissance modérée et rechute brutalement depuis la mi-février.

 Que faire ?

Stratégie monsieur X :

Selon les conseils de Terre-net, il doit solder ses ventes (reste à vendre 100 tonnes : 2 lots avec éventuellement un seul call hors la monnaie (au dessus de la cotation matif, pour limiter les coûts)). Cette option pourrait se prendre sur une échéance assez lointaine pour profiter de l’effet levier que peut provoquer la récolte 2009 soit sur novembre ou janvier.

Sa décision est donc de vendre le reste de sa récolte, soit 2 lots (prix net agriculteur 124€) et de prendre un call. Il y a des call sur novembre à 186€ pour une mise de 5,6€ ou janvier à 204€ pour également 5,6€. Il choisit novembre car si hausse il doit y avoir, elle devrait intervenir dès la prochaine moisson.

Sa préoccupation en colza comme en blé est toujours de suivre la valorisation de ses call. Avant le 15 avril, il faut qu’il vende sur le marché à terme pour pouvoir ensuite acheter grâce aux call. Lorsqu’on détient un call, la première chose à faire est de vendre sur le Mat (cf article sur le call).

Stratégie monsieur Y :

Il attend encore pour vendre le reste de son colza car il estime que les prix varient vite. La vente se fera aux alentours de 300 € (cours Mat). Il garde sa stratégie de vente en blé échelonnée à savoir dégagement physique de 50 tonnes par mois. Le prix qu’on lui propose le 20 février (net agriculteur) est de 124 € pour un enlèvement février. Il ne prend pas d’option. 

Synthèse des prix de chaque agriculteur au 3 mars 2009

Monsieur X :

Suit les conseils en stratégie de commercialisation

Blé

Colza

Physique

Avec Mat*

 Physique

Avec Mat*

- Prix moyen (€/T)

- % vendu

150.5

100%

148.45

325

100%

318.35

 

Monsieur Y :

Stratégie moyenne suivie en France

Blé

Colza

Physique

Avec Mat*

Physique 

Avec Mat*

- Prix moyen (€/T)

- % vendu

145.12

67%

 143.8

240

50%

 240

 

* Avec Mat signifie que l’agriculteur toucherait ce prix s’il clôturait ses opérations de marché à terme actuellement.

Ce tableau nous montre que le marché à terme commence à avoir une influence sur  le prix de vente.

Nous attendons pour débuter des ventes la récolte 2009 ? En effet, l’analyse des surfaces emblavées en céréales montre une baisse. De plus, les intrants sont limités de par leur coût dans certains pays. Tout cela milite pour une hausse des cours en 2009 surtout si les conditions climatiques en font une année moyenne ! Les niveaux espérés aujourd’hui en blé sont à 150 € et 320€ pour le colza (prix agriculteur).

Rendez-vous dans 15 jours pour connaître l'impact économique des choix stratégiques appliqués par monsieur X et monsieur Y.

 

Source : Terre-net Média du 5/03/09

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 09:54

La situation concernant l’évolution des stocks de maïs est beaucoup plus tendue qu’en blé. Quelle que soit l’hypothèse pour la campagne à venir, les stocks seront dégradés.

 

Quelles que soient les hypothèses pour la campagne qui vient, les stocks seront dégradés. Les USA  qui représentent 45% du maïs mondial vont emblaver dans les 2 mois à venir. Les farmers vont étudier les cours à échéance lointaine, ainsi que ceux actuels du maïs et du soja. En fonction, ils décideront de la répartition entre soja et maïs. « Nous aurons beaucoup plus d’éclaircissements lors du prochain rapport de l’Usda le 31 mars prochain qui donnera une 1ère estimation des emblavements. Aujourd’hui, nous tablons aux USA sur une hausse de 2 millions d’hectares en soja et une baisse de 1 million d’hectares en maïs » estime Michel Portier, directeur d’Agritel.

La consommation de maïs pour la filière éthanol donne le ton

 

Mais au-delà de l’emblavement, ce qui conditionne l’état des stocks de maïs au niveau mondial, c’est le niveau de consommation de maïs pour la filière bioéthanol. Aux Etats-Unis, 100 millions de tonnes de maïs sont utilisées pour le bioéthanol. Avec l’élection du président Obama, plutôt favorable aux énergies renouvelables, Michel Portier estime que les quantités de maïs utilisées pour cette filière devraient se maintenir. « Cela devrait nous conduire à une tension sur le marché mais pas à court terme » précise-t-il.

Pour le directeur d’Agritel, pas la peine de diminuer ses surfaces en maïs, au contraire : « Cette année, nous sommes assez favorables sur le fait que le maïs a un potentiel sur les marchés. Il y a toujours une culture leader sur les marchés. Actuellement, c’est le soja. L’an prochain, le leader pourrait être le maïs. D’ailleurs, le salut du blé pourrait venir du maïs. »

Les Etats-Unis règnent sur le maïs

Les Etats-Unis font la pluie et le beau temps sur le marché mondial du maïs. Mais ils se situent sur du maïs Ogm, contrairement à la France, ce qui explique que le marché français puisse être un déconnecté du marché mondial.

Source : Terre-net Média du 25/02/09

Regardons maintenant les cours du Maïs (Corn) aux E-U échéance Mai 2009 clôture à 3,50 $ :


Nous sommes dans un canal baissier délimité par ses bornes de 3,35 $ / 3,65 $.
Le Stochastique est sur le point de se retourner à la hausse, pour accompagner un rebond de C.T.
Le MACD est négatif, mais sa courbe a tendance à s'aplanir.
Le RSI est proche de sa zone de sur-vente, et semble entamer un rebond.
J'aurai pu tracer une droite de support passant par les 3,45 $.
Le cours est coiffé par la MM3, et prend appui sur la Boll inférieure.

Conclusion : il se peut que nous soyons proche des plus bas sur le maïs et que ce dernier fasse petit à petit son retard sur les cours du blé.
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 17:01
Cette analyse est faite sur le blé échéance mars 2009 à 16 h 30 ce mardi 3 mars à 135€

Vendredi matin, avant l'ouverture, je vous indiquais les supports à suivre (138 € sur le MAT et 5/5,1 $ sur le Cbot), et que constatait-on vendredi soir en clôture, que les cours étaient venus tout naturellement se poser sur leur support respectif.
Mais lundi avec la panique sur les marchés financiers (pertes abyssales du 1er assureur au monde AIG, merci la finance et cette petite équipe d’investisseurs chez AIG, qui avec 1 $ en caisse se permettait d'investir 100 $ sur les marchés, ce n'est plus de la bourse, ni même de la loterie, c'est de l'irresponsabilité poussée à son paroxysme), et de ce fait les marchés des commodities agricoles chutaient lourdement, enfonçant les supports et ouvrant la route aux plus bas de début décembre 2008, avec un premier objectif à 128 € pour le blé sur le marché à terme.

Pour rappel, depuis cet automne, sur les marchés financiers et notamment sur le CAC40, nous avons avant le rebond (tant attendu) un 1er objectif à la baisse à  2400/2450 points puis un objectif final  à 2140 points. Tant que ces 2 objectifs ne seront pas atteint, il est suicidaire de vouloir aller investir de l’argent sur les actions où quelques produits financiers que ce soit. Cela est pour l’agriculteur (dans la rubrique commentaire) qui me demande de ce mettre à ça place et de lui donner des ordres clairs concernant les positions à prendre pour vendre sa récolte.


Vous pouvez constater le nouveau tracé avec un magnifique canal baissier où le support se situe pour ce jour à 134 € et la résistance à 142 €.

J’ai fais figurer les moyennes mobiles suivantes : MM3, MM8 et MM20 que j’utilise lors de phases de baisse assez rapide pour détecter le moindre retournement. On constate que la MM3 jours coiffe toutes les bougies (les cours) depuis environ 15 séances. Le retournement aura réellement lieu lorsque la MM3 croisera à la hausse la MM8 (138,5 ce jour) et que le haut du canal baissier sera transpercé (142 ce jour). La MM20 se situant à 144€.

Le Stochastique quant à lui est sur le point de se retourner à la hausse, mais uniquement pour accompagner un petit rebond de C.T compris dans le canal baissier.

Les bandes de Bollinger nous indiquent que sur le C.T le potentiel de baisse semble épuisé, les cours ayant comme support la Boll inférieure.

Le RSI est limite en zone de sur-vente (30).

 

Le MACD étant lui maintenant en zone négative, ce qui valide l’orientation à la baisse des cours pour le M.T.

 

Je reviendrai ce soir ou demain matin sur le Wheat après la séance de ce jour sur le Cbot car le support des 5 $ est lui cassé.

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 16:38

Nouvelles tensions entre producteurs et gouvernement

Une nouvelle fois, les paysans argentins s’opposent à leur gouvernement en raison d’une taxation des produits agricoles à l’exportation jugée excessive… Et de la sécheresse.

Le 24 février, les principales fédérations agricoles argentines ont donc entamé des négociations avec les représentants du gouvernement, après une grève de cinq jours de la commercialisation des produits agricoles.

Le conflit entre le « campo » argentin et l’Etat n’est pas nouveau. De mars à juillet dernier, les producteurs avaient déjà conduit une longue grève assortie de blocages de routes pour se faire entendre concernant la hausse des taxes à l’export sur le soja. Le gouvernement souhaitait alors augmenter de 25 % ces taxes.

Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à 35 % en soja, et entre 20 et 35 % pour les produits céréaliers. Un poids que les agriculteurs jugent trop élevé alors qu’une sécheresse historique pénalise la production.

Source : Agra Presse du 1/03/09

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 16:07

Dans son dernier rapport mensuel publié le 26 février, le CIC (Conseil international des céréales) estime les conditions climatiques pour le blé toujours favorables dans l’hémisphère nord, ce qui conduirait à une récolte 2009 de 649 Mt.

Selon l’organisation, peu de pertes dues à la rigueur de l’hiver sont enregistrées, que ce soit en Europe, dans les pays de la mer Noire ou aux Etats-Unis, même si le sud des grandes plaines américaines a besoin d’eau. Toutefois, la sécheresse se poursuit en Chine, laissant planer d’importantes incertitudes sur la récolte.

Le CIC évalue la diminution des surfaces mondiales de blé à 1 % par rapport à l’an dernier et estime la récolte à 649 Mt, soit 5,7 % de baisse par rapport à 2008. La campagne 2009/2010 devrait toutefois démarrer avec un stock en reconstitution, de 157 Mt contre 115 Mt en 2007/2008, soit une hausse de 36 %.

En maïs, les surfaces s’afficheraient en baisse de 0,4 % au niveau mondial, essentiellement du fait d’un recul aux Etats-Unis. Les farmers devraient privilégier le soja au détriment du maïs. Le CIC s’attend également à une réduction des emblavements en Europe.

En orge, l’organisation table sur une légère extension des surfaces, principalement due au Canada et à l’Ukraine.

Source : Agra Presse du 1/03/09

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 09:46
Les supports sont maintenant bien établis : 5 / 5,1 $ le boisseau et 138 € / t.
En dessous de ces supports, point de salut, les plus bas seront la cible pour les prochaines semaines.
Mais regardez bien le Stoch et dans un second plan le MACD ...

Wheat sur le Cbot échéance mars 2009


Blé sur le Marché à terme échéance mars 2009


La 1ère quinzaine de mars va permettre de donner la tendance des semaines à venir.
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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 10:10
Suite à mon article " Blé : une proposition de scénario " de mercredi dernier, c'est volontairement que j'ai décidé de prendre un peu de recul sur mes analyses concernant les marchés des commodities. Car comme déjà indiqué à maintes reprises, plus aucuns analystes financiers n'est capable de prévoir le déroulement du film de la crise économique mondiale que nous sommes tous en train de vivre.
Nous concernant, les données sont maintenant bien établies avec pour la campagne 2008/2009 une production record, des cours en chute libre, des prix des intrants en hausse et une demande importante.
Pour la campagne 2009/2010 une production qui sera inférieur à celle de l'année précédente (de quel ampleur ?), des incidents climatiques qui se font jour, une demande toujours présente (mais quelle incidence de la crise ?), des stocks mondiaux n'ont reconstitué comme dans les années 1990.
Donc en clair, encore quelques semaines à quelques mois d'indécision sur les cours des commodities agricoles avant un retour des éclaircies pour la future campagne.

Vous trouverez ci-dessous une analyse sur l'avenir des sociétés de gestion ainsi que les données concernant un fond d'investissement sur les produits agricoles (engrais, phyto, semences ...) :

http://www.sicavonline.fr/popup/fiche/index.cfm?code=00000X25054&onglet=3

Les sociétés de gestion préparent le rebond


Fragilisées par leurs mauvais résultats en 2008, les sociétés de gestion commencent à adapter leur stratégie à un environnement de crise. Les pistes de réflexion diffèrent selon les institutions, mais toutes nécessitent préalablement une remise à plat des modes de fonctionnement.



Le début de l'année 2009 est marqué par une accélération de plans sociaux à la fois dans l'industrie et la banque. De grands noms de la finance en Europe continentale, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont annoncé des plans de licenciements ou sont en train d'examiner leur faisabilité. KBC a annoncé 500 licenciements en Pologne, le franco-belge Dexia 900, Royal Bank of Scotland, Morgan Stanley et Goldman Sachs étudieraient des réductions d'effectifs. Le Royaume-Uni, fortement spécialisé dans la finance, craint une explosion du chômage. En France, le secteur bancaire constitue l'un des plus gros employeurs. Toutefois, dans la mesure où il a été soutenu par les pouvoirs publics, les directions hésitent à annoncer des vagues de licenciements. Malgré tout, le contexte de crise est tel que tous les métiers de la finance devraient être impactés. Si la gestion d'actifs l'est moins que la banque d'investissement, elle doit tout de même entamer une restructuration pour faire face à la dégradation de son environnement. Le chiffre d'affaires des sociétés de gestion est en effet directement lié à la collecte. La baisse des encours en 2008, toutes classes d'actifs confondues, a entraîné mécaniquement une réduction de leur rentabilité. On estime ainsi que les résultats des sociétés de gestion ont diminué de 30 % à 40 % en 2008. Par ailleurs, il existe un décalage entre la baisse des encours et le calcul des commissions. Par conséquent, même si les marchés rebondissent en milieu d'année, les résultats 2009 devraient encore être largement impactés par la crise. Plus grave, cette baisse semble durable pour les actifs les plus risqués comme les actions ou la gestion alternative, c'est-à-dire sur les produits où les marges prélevées sont les plus élevées. Les demandes des clients face à la baisse des marchés sont actuellement à l'opposé de celles exprimées avant la crise, les produits sophistiqués n'ont plus aucun succès, les investisseurs préfèrent les produits simples et à faible risque.

Des réactions différentes


Les projets de restructuration sur lesquels travaillent actuellement des spécialistes de la gestion d'actifs doivent donc tenir compte impérativement de ces changements de comportement. Il y a deux façons de sortir de la crise, soit par le haut, soit par le bas, indique Pierre Baillavoine, associé chez Périclès Consulting. Les sociétés de gestion peuvent considérer que la reprise va bientôt revenir. Il s'agit juste alors d'attendre le retournement de cycle. Elles peuvent aussi considérer que la crise aura des effets durables et donc mettre en place des procédures pour y faire face et se restructurer afin de se tenir prêtes pour la reprise. Même constat chez Deloitte Consulting. On peut noter trois types de réaction face à la crise, détaille Pascal Koenig, associé chez Deloitte. Certaines sociétés de gestion n'attendent que la reprise, d'autres cherchent à réduire au maximum les coûts afin d'augmenter leur rentabilité. Enfin, une troisième catégorie se positionne dès à présent sur le prochain cycle de marché : ces sociétés veulent profiter de la crise pour faire un bilan de leur force et de leur faiblesse et elles engagent des actions afin d'être prêtes pour la reprise. L'exemple le plus emblématique de la deuxième catégorie étant le rapprochement inédit entre le Crédit Agricole Asset Management et la Société Générale Asset Management. Ce dernier initié essentiellement pour des raisons de coûts et de recherche de taille critique devrait conduire, malgré les dénégations actuelles des deux groupes, à une réduction des effectifs. Les métiers de l'asset management sont très industriels. Ils reposent sur des systèmes d'information qui font du volume, avance Philippe Perriot, responsable du secteur Banque chez Towers Perrin. Le premier impact de la crise sera un mouvement de concentration.
Le rapprochement entre CAAM-SGAM permettra au nouvel ensemble d'être présent sur toutes les classes d'actifs en utilisant différentes compétences locales du groupe.

Concentration ou spécialisation


Si CAAM et SGAM ambitionnent de devenir un gérant global, beaucoup font dans le contexte actuel le pari inverse et préfèrent se spécialiser. Les sociétés de gestion ne vont plus proposer des produits sur lesquels elles ne sont pas performantes et vont au contraire se concentrer sur quelques spécialités où elles peuvent apporter de la valeur ajoutée, explique Diane Segalen, associée au cabinet CT Partners. A titre d'exemple, Natixis Asset Management envisagerait dans ce cadre de se concentrer sur la gestion des produits de taux et d'abandonner la gestion actions. OFI Asset Management a intégré ses gérants actions dans l'équipe de gestion diversifiée. Cette focalisation sur les gestions cœurs de métier s'accompagne de la mise en place d'un nouveau modèle d'organisation. Les sociétés de gestion vont devoir combiner innovation et flexibilité, prévoit Pascal Koenig. Elles devront être très réactives en matière de création de produits, tout en ayant une organisation flexible reposant sur un grand nombre de partenariats. La crise financière et les réorganisations liées à la mise en place de nouveaux modèles n'induiront pas uniquement des transferts de poste, certains devront être supprimés.

Source : 23/02/2009 - 09:52:00 - Option Finance (AOF / Funds) - http://www.sicavonline.fr/index.cfm?action=m_actu&ida=356560

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