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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 19:49
Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'exquive pas le débat sur l'orientation des cours des céréales, mais étant occupé au maximum de mon temps par mon activité professionnelle et sportive, je reviendrai sur le sujet tout au long de la semaine prochaine.
Par ailleurs, c'est bien le facteur clé de la CONSOMMATION qui est au coeur de nos préoccupations.
Pour finir le Wheat à d'ores et avant lâché son support à 5,3 $ le boisseau, et la chute semble s'accélérée.

Concernant le pétrole comme indiqué dans mon dernier article sur le pétrole, la résistance des 83$ le baril même si elle a été soulevée, a joué son rôle et comme indiqué, le pétrole est reparti chercher ces supports. Attention tout de même avec la MM20 qui pourrait devenir résistance et le MACD qui casse sa ligne de signal à la baisse.


Allez faire un tour sur le lien de "La chronique d'Alexandre Adler 14.01.2010" ci-dessous soncernant son avis sur le pétrole (de l'émission du matin de la radio France Culture, durée 4'13) :

http://www.touslespodcasts.com/annuaire/actualites/international/906-episode528674.html

Petrole-15-janvier-2010.png


Et pour finir, l'article issu des news de Boursier.com du 14/01/10
D'après ce rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut ont augmenté, pour la semaine close au 8 janvier, de 3,7 millions de barils, à 331 millions de barils. Le consensus de place tablait sur une hausse de seulement 1,2 million de barils... Les stocks d'essence ont eux aussi augmenté de 3,8 millions de barils quand le consensus anticipait une augmentation de 1,2 million de barils. Enfin, les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 1,4 million de barils, alors que le consensus attendait une baisse de 1,8 million de barils.

Par ailleurs, le resserrement du crédit entamé en Chine depuis une semaine fait craindre un ralentissement de la croissance et de sa demande en énergie... Rappelons que la banque centrale chinoise a relevé le taux de réserves obligatoires pour les grandes banques locales, ainsi que le taux d'intérêt sur les bons du Trésor à un an, afin de prévenir la surchauffe de l'économie...

Enfin, dans son dernier rapport mensuel, l'agence américaine de l'Energie a laissé inchangées ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour l'année en cours : Une hausse de 1,1 millions de barils de la demande à 85,18 millions de barils par jour est ainsi anticipée par l'EIA. L'organisme voit également la demande américaine de pétrole s'élever à 19,11 millions de barils en 2011, soit 216.000 barils de plus qu'en 2010. Le redressement de la demande serait plus marqué dans les pays émergents. Elle ne commencerait à se redresser dans les pays 'avancés' qu'en 2011...


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commentaires

B
<br /> Bonjour, je vous presente deux articles de PRITCHARD, publiés fin 2009, sur la situation economique. Je souhaiterais que l’on puisse en discuter, et tenter ensemble de trouver une evolution des<br /> cours des commodities dans cet environnement monétaire nouveau<br /> Crise : 2010, l’année de tous les périls, par Ambrose Evans-Pritchard<br /> Les Etats faibles vont tanguer. Le choc viendra du Japon, qui est notre République de Weimar potentielle. 2010 sera l’année où Tokyo découvrira qu’il ne peut plus emprunter à 1% dans un marché<br /> d’obligations captif et devra régler la note pour toutes ces dépenses budgétaires qui paraissaient si judicieuses en leur temps. Toutes les émissions de bons japonais vont se transformer en<br /> évènement lorsque l’endettement dépassera les 225% du PIB.<br /> Hirohisa Fujii, le ministre des finances japonais, sera bientôt aussi célèbre qu’une rock star. Une fois les digues rompues, le coût du service de la dette fera exploser le budget. La Banque du<br /> Japon devra régler en urgence sa manette sur la position QE (Assouplissement Quantitatif). Le pays va basculer de la déflation à un début d’hyperinflation.<br /> Le yen va dévisser, dépassant le yuan chinois dans le sauf qui peut généralisé à la dévaluation compétitive. D’ici là, la Chine sera elle aussi en difficulté. Une croissance sauvage du crédit peut<br /> masquer la faiblesse de son modèle mercantiliste de nation exportatrice durant un certain temps, mais seulement au prix de la naissance d’une bulle d’actifs. Pékin devra appuyer sur le frein cette<br /> année, sinon la Chine s’expose à de sérieux ennuis. Le problème sera équivalent à celui qu’ont connu les banques centrales occidentales en 2007-2008.<br /> La Banque centrale européenne s’en tiendra à son choix crépusculaire wagnérien, restant impassible alors que les prêts en difficulté déclencheront la deuxième vague frappant le système bancaire<br /> européen. La Bundesbank mettra son veto à la solution QE jusqu’à ce qu’il soit trop tard, car elle la considère comme une caution implicite de l’Allemagne pour un renflouement du Club Med.<br /> De plus en plus de fonds spéculatifs vont jouer sur les forces centrifuges au sein de l’Union Monétaire européenne, en prenant le pari que le clivage Nord-Sud a dépassé le point de non retour pour<br /> une union monétaire. Ce qui rendra enragé l’Eurogroupe. Bruxelles va remuer la poussière de ses traités en y recherchant un fondement juridique pour un contrôle des capitaux. L’italien Giulio<br /> Tremonti suggèrera d’utiliser la législation européenne anti-terroriste contre les « spéculateurs ».<br /> La politique de réductions des salaires se révélera auto-destructrice pour le Club Med, les piégeant dans un cas d’école de déflation de la dette. Les victimes vont commencer à s’en apercevoir. La<br /> presse espagnole, grecque et portugaise va publier des articles doutant de l’Union Monétaire. Les universitaires eurosceptiques auront le droit de sortir du placard, de s’exprimer à nouveau, et les<br /> idées hétérodoxes se répandront.<br /> Le Premier ministre grec, M. Papandréou, se rebiffera à la perspective d’être immolé sur l’autel de l’Union Monétaire. Les socialistes grecs s’en prendront à l’Europe, et obtiendront des prêts<br /> permettant de gagner du temps sans rien résoudre. Berlin devra céder et accepter de payer, mais seulement une fois. Ensuite, qu’ils aillent au diable !<br /> En fin de compte, le sort de l’euro sera déterminé par les grèves, les manifestations de rue et les attentats à la voiture piégée, marquant un retour de la primauté du politique. Je doute que le<br /> dénouement ait lieu en 2010, mais l’humeur et l’ambiance générale seront suffisamment mauvaises pour ébranler l’euro.<br /> La hausse du dollar va s’accélérer. L’économie américaine - bien que malade - brillera au sein du club de l’OCDE, qui est encore plus mal en point. Les britanniques auront besoin du choc d’une<br /> crise de la dette souveraine pour se défaire de leurs illusions. A ce moment, l’esprit de Dunkerque soufflera à nouveau. La politique préemptive de QE de Mervyn King et une dévaluation en temps<br /> opportun porteront leurs fruits cette année, nous épargnant ainsi le pire.<br /> <br /> Par Ambrose Evans-Pritchard, Telegraph, 18 novembre 2009<br /> La Société Générale à conseillé à ses clients de se préparer à un éventuel « effondrement économique global » au cours des deux prochaines années, et elle propose une stratégie d’investissements<br /> défensifs pour éviter la destruction de leur patrimoine.<br /> Dans un rapport intitulé « le pire scénario de la dette », l’équipe SG de gestion des actifs écrit que les opérations de renflouement effectuées par les Etats l’an dernier ont simplement transféré<br /> les dettes privées vers le public qui plie sous la charge, créant une nouvelle série de problèmes.<br /> L’endettement global est beaucoup trop élevé par rapport à leur PIB (350% aux USA) dans la plupart des économies des pays développés, qu’il s’agisse de l’endettement public ou privé. Il faudra<br /> accomplir la tâche éreintante de réduire ce ratio d’endettement, et ce durant des années. « Pour le moment, personne ne peut dire avec certitude si nous avons déjà vraiment échappé à l’effondrement<br /> de l’économie » lit-on dans ce rapport de 68 pages, dont la rédaction a été dirigée par le responsable de la gestion des actifs Daniel Fermon. Il s’agit d’une analyse de ces dangers, et non de<br /> prévisions.<br /> Dans le scénario baissier de la banque française (le pire parmi les trois envisagés) le dollar continuerait de baisser et le marché mondial des actions rejoindrait les minima de mars. L’immobilier<br /> continuerait à chuter. Le baril de pétrole redescendrait à 50 dollars en 2010.<br /> Les gouvernements ont déjà utilisé l’arme budgétaire. Même en l’absence de nouvelles dépenses, la dette publique devrait exploser d’ici 2 ans à 105% du PIB au Royaume-Uni, 125% aux USA et en EU, et<br /> 270% au Japon. Au niveau mondial, la dette des états atteindrait 45 mille milliards de dollars, et sera multipliée par 2,5 en 10 ans.<br /> (Les chiffres du Royaume-Uni paraissent faibles car le niveau d’endettement préalable était bas. M. Ferman indique que le Royaume-Uni convergera avec l’Europe à 130% du PIB d’ici 2015 dans le<br /> scénario baissier).<br /> La charge induite par la dette sera plus importante qu’elle ne l’était après la seconde Guerre Mondiale, lorsque les niveaux d’endettement étaient similaires. Avec des populations vieillissantes,<br /> il sera plus difficile de faire baisser la dette grâce à la croissance. « Une dette publique élevée paraît insoutenable à terme. Nous avons presque atteint un point de non retour pour la dette du<br /> gouvernement », note le rapport.<br /> Alléger la dette par l’inflation pourrait paraître un moindre mal à certains gouvernements.<br /> Dans ce cas l’or « n’en finirait pas de monter », seul refuge par rapport à la monnaie papier. La dette privée est également écrasante. Même si le taux d’épargne US se stabilise autour de 7% et est<br /> entièrement utilisé au remboursement de la dette, il faudra encore 9 ans aux ménages pour ramener le ratio dette/revenu aux niveaux raisonnables existant dans les années 1980.<br /> La banque indique que la crise actuelle présente « bien des points communs » avec le Japon pendant sa (ou ses deux) Décennie Perdue, mais avec une grosse différence : le Japon gardait la tête hors<br /> de l’eau grâce aux exportations et s’appuyait sur une économie mondiale robuste, tout en laissant chuter le yen. Il n’est pas possible que la moitié de la planète recoure au même moment à une<br /> stratégie analogue.<br /> SocGen conseille aux investisseurs pessimistes (bears) de vendre des dollars et de prendre des options à la baisse sur les valeurs cycliques comme les technologiques, l’automobile, et de se mettre<br /> en mouvement pour éviter d’être pris dans la « spirale déflationniste structurelle ». Les marchés émergents ne seraient pas épargnés. Paradoxalement, ils sont plus dépendants de la croissance US<br /> que ne l’est Wall Street.<br /> Les valeurs agro-alimentaires se maintiendraient, à commencer par le sucre.<br /> M. Fermon estime que les junk bonds perdraient 31% de leur valeur durant la seule année 2010. Cependant, les obligations souveraines généreraient des retours sur investissement « turbos », à<br /> l’image de ce qui s’est déroulé durant la séquence de baisse durable des rendements au Japon, lorsque la crise s’est installée. A un moment le taux à 10 ans au Japon est descendu à 0,40% [1]. La<br /> Fed ferait baisser les taux en achetant plus d’obligations. La BCE le ferait moins, pour des raisons politiques.<br /> La position de la SocGen sur l’achat des obligations souveraines est discutable. Nombre de fonds doutent que le scénario japonais se reproduise, notamment parce que Tokyo pourrait être aussi à<br /> l’aube d’une nouvelle crise de la dette.<br /> M. Fermon a déclaré que son rapport avait « électrisé » les clients des deux côtés de l’Atlantique : « tout le monde veut savoir quel sera l’impact. De nombreux hedge funds et banquiers sont<br /> inquiets »<br /> <br /> <br />
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