Le RDV est fixé à ce jeudi pour le maïs and co

Bonjour à tous et merci d'être de plus en plus nombreux à nous suivre quotidiennement que ce soit au travers des divers outils que sont les réseaux : Twitter, Facebook, blog et bien sûr le site Internet.

C'est aussi pour cela que nous avons décidé de réactiver pleinement le blog Marché des céréales en cette nouvelle année 2012, année qui sera nous en sommes persuadés pleine de rebondissement concernant l'actualité économique et financière, accompagnée d'une certaine volatilité sur les marchés.

De ce fait, après un test plus que réussi dans la journée d'hier et sur conseil de nos deux cabinets (juridiction Champagne Ardenne et juridiction de Paris), le dossier va suivre son cours, mais il commence à s'étoffer sérieusement.

C'est aussi parce que nous sommes en train de nouer des partenariats avec des sources d'informations et que les nouvelles recrues vont prendre leur fonction dès ce mois-ci et le mois prochain.

Enfin, c'est aussi pour cela que nous allons profiter de cette année 2012, la dernière avant le changement et la mise en place de la nouvelle politique agricole commune (PAC 2013), pour vous mettre à disposition le maximum d'outil d'aide à la décision et d'intégrer prochainement un service juridique au sein de notre activité.

Concernant les sources d'informations, elles sont multiples et à commencer par les essentielles comme Dow Jones Newswire et bien d'autres.

Concernant le rapport WASDE de l'USDA qui sortira ce jeudi à 14h30 heure française, voici les chiffres qui sont attendus pour le maïs d'après le consensus :

les attentes en moyenne pour les stocks fins sont de 123,5 Mt ( avec les bornes suivantes : 117,5 Mt à 127 Mt)

pour la production argentine, la moyenne de 25,8 Mt ( avec les bornes suivantes : 22,2 Mt à 27,5 Mt)

pour la production brésilienne, la moyenne de 59,7 Mt ( avec les bornes suivantes : 58,1 Mt à 60,7 Mt)

pour la production américaine,  la moyenne de 12 260 M de boisseaux ( avec les bornes suivantes : 12 165 M b à 12 375 M b).

RDV donc ce jeudi à 14h30 sur le site leader du décryptage de l'information des matières de la Terre : AgritechTrade.

Et encore un grand merci à vous qui êtes en train de faire le succès de cette aventure.

L'équipe Marché des céréales.

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[PeuImporte]

Economie Mondiale :

" Sociétés transnationales
Trois chercheurs suisses de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (Suisse), spécialistes des réseaux complexes, viennent de déterminer (dans une passionnante étude publiée par la revue
scientifique en ligne PlosOne) qui contrôle l’économie mondiale, en travaillant, avec trois modèles spécifiques (notamment en fonction de la détention de participations minoritaires ou indirectes)
sur une base informatisée de 37 millions d’entreprises, commençant par déterminer 66.508 sociétés pouvant être considérées comme internationales, puis les 43.060 sociétés « transnationales » en
analysant ensuite les 1.006.987 liens, en particulier dans l’actionnariat, qui existaient entre elles.
Apparaît alors un « nuage » de 737 sociétés qui contrôlent 80% du PIB mondial. Puis à l’intérieur de ce « nuage », un noyau dur de seulement 147 firmes qui contrôle 40% du PIB mondial (et trois
quarts des échanges commerciaux). Mais les participations croisées entre ces 147 firmes, font qu’il s’agit, selon les auteurs, d’une « super-entité économique dans le réseau global des grandes
sociétés », ou on ne peut déterminer, en dernier ressort, qui contrôle l’autre. Le plus inquiétant est que sur ces 147 firmes, les trois quarts appartiennent au secteur financier. Il existe donc un
véritable « syndicat caché », un « État profond » de la finance apatride et cosmopolite, qui contrôle l’essentiel de l'économie alors même que les activités bancaires et financières sont des
activités purement parasitaires (elles ne produisent rien par elles-mêmes). Les liens entre ces dirigeants, ces « traders » vedettes et les gouvernements font qu’il s’agit d’un petit milieu très
étroit, ou les modes, les erreurs, les alliances font qu’une seule décision (en particulier une mésestimation ou une erreur) peut avoir des conséquences colossales sur l’ensemble du système.
Bref, cette concentration est par elle-même à l’origine d’un risque systémique.
Pour l’essentiel anglo-saxon, les vingt plus importantes sociétés financières (fonds de pension, assurances, banques, etc.), qui contrôlent ou sont actionnaires d’autres sociétés, sont bien souvent
connues des seuls financiers.
Il s’agit (dans l’ordre de leur degré de contrôle du capital des multinationales) de :
Barclays,
Capital Group,
FMR Corporation,
AXA,
State Street Corporation,
JP Morgan Chase & Co,
Legal & General Group,
Vanguard Group,
UBS,
Merill Lynch,
Wellington Management,
Deutsche Bank,
Franklin Ressources,
Credit suisse,
Walton Entreprise,
Bank of New York Mellon Corp,
Natixis,
Goldman Sachs,
T Rowe Price et Legg Mason."
Source : E. Ratier, Faits&Documents, 327, déc.2011-janv.2012.