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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 22:49

Modéliser l’évolution des génomes des céréales à partir de leur ancêtre commun : c’est le travail réalisé par des chercheurs de l’Inra. Avec pour objectif d’utiliser les connaissances acquises pour améliorer les caractéristiques agronomiques des variétés de blé de demain.

Les chercheurs de l’Inra ont élaboré un modèle qui permet de suivre l’évolution du génome du riz, du blé, du sorgho et du maïs à partir de l’ancêtre commun à 5 chromosomes des céréales. Le génome ancêtre à 5 chromosomes date de 90 millions d’années. Le riz est le plus proche représentant d’un génome intermédiaire à 12 chromosomes est apparu il y a 60 millions d’années.

Interpréter plus facilement la fonction d'un gène

« La connaissance de la structure de l’ancêtre commun des génomes de céréales et des relations entre certaines régions chromosomiques des espèces cultivées permet aux chercheurs d’identifier avec précision les régions au sein des génomes du riz, du blé, du sorgho et du maïs qui portent des gènes ayant une origine connue » explique l’Inra. « Grâce à ce résultat, les informations obtenues sur la fonction d’un gène chez une de ces espèces devraient permettre d’interpréter plus facilement sa fonction dans les autres espèces ». Le modèle sera ainsi un outil pour améliorer les caractéristiques agronomiques comme le rendement, la résistance au stress des variétés de blé à venir.

Source : Terre-net

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 09:42

Andrée Defois, agroéconomiste et présidente de Tallage*, bureau spécialisé dans le marché des matières premières agricoles, table sur une baisse des prix des céréales françaises dans les prochains mois, si les prévisions de semis se confirment.

 

Les cours des céréales ont atteint des sommets ces derniers mois, faut-il s'attendre à une baisse dans les mois à venir ?

 

Si les prévisions de récolte à la hausse en Europe et dans d'autres régions du monde se confirment, nous pensons effectivement que les prix des céréales vont s'affaisser. S'il n'y a pas d'accidents climatiques majeurs et seulement à cette condition, nous prévoyons que le bilan mondial sera moins tendu pour la campagne 2008-2009 qu'il ne l'est actuellement pour la campagne 2007/08. En Europe, l'offre sera importante, et malgré une consommation européenne attendue en hausse (en prenant en compte la demande en bioéthanol), l'UE risque de se retrouver avec un surplus de céréales même après un bon programme à l'exportation.
Le premier travail, pour le blé notamment, sera donc de générer de nouveaux débouchés, d'abord dans les aliments pour animaux européens où, aux prix actuels, le blé n'est pas très attractif ; il n'est pas certain que cela suffise. Il faudra alors trouver de la demande additionnelle sur le marché mondial ce qui impliquera une baisse des prix du blé vers le prix de la céréale mondiale la moins chère, c'est-à-dire le maïs américain qui se situe aujourd'hui aux alentours de 150 euros la tonne.

 

A plus long terme, allons-nous rester sur un trend haussier ?

 

Du fait de l'accroissement de la demande mondiale, notamment en Inde ou en Chine, les prix des céréales devraient rester élevés pour les prochaines campagnes, supérieurs à la moyenne des dix dernières années. Ainsi, les prix ne redescendront pas aux niveaux que l'on connaissait il y 2 ou 3 ans en arrière car les stocks sont faibles et il faudra plusieurs campagnes pour qu'ils retrouvent un niveau relativement élevé.
Néanmoins, ils sont attendus en baisse par rapport au pic de 2007/08. En effet, il ne faut pas oublier que la campagne 2007-2008 reste atypique car marquée par une conjonction d'incidents dans plusieurs régions du monde qui ont exacerbé le déséquilibre entre l'offre et la demande. Mais il n'y a pas de raisons majeures pour que cette conjonction d'accidents climatiques se reproduise chaque année ; l'on devrait donc assister à une détente par rapport à 2007/08.
Quoi qu'il en soit, on restera dans une situation fragile et le moindre pépin climatique important dans une région exportatrice de céréales peut tout remettre en question.

 

Les fonds de placements sont soupçonnés de contribuer à la flambée des cours des matières premières agricoles. Qu'en pensez-vous ?

 

Évidemment, les prises de position des financiers se sont accrues sur le marché des matières premières agricoles et ces acteurs ont contribué à la hausse des quantités échangées sur les marchés à terme de matières premières, notamment sur Euronext . Ces nouveaux intervenants sont attirés par l'accroissement de la volatilité du prix des céréales, source pour eux de profits potentiels (les cours varient parfois de plus ou moins 15 euros par tonne et par jour, soit autant que l'amplitude de prix que l'on connaissait les années précédentes sur une année entière.
Ces nouveaux intervenants contribuent à accroître la volatilité des prix car ils peuvent intervenir massivement et dans le même sens à l'achat ou à la vente. Néanmoins, les sommets atteints sur Euronext en blé cette année ont plutôt été le fait d'opérateurs commerciaux traditionnels que des intervenants financiers.

« Le moindre pépin climatique important dans une région exportatrice de céréales peut tout remettre en question. »

Source : auteur Sophie Caron 20/03/08

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 10:51

A l’occasion d’une rencontre sur les blés de la mer Noire organisée par l’Académie d’agriculture le 19 mars à Paris, des spécialistes ont confirmé qu’un énorme potentiel de production existait dans les pays de la mer Noire.

« Le doublement du rendement céréalier en Ukraine est parfaitement accessible », a affirmé Jean-Jacques Hervé, conseiller du ministre de l’agriculture ukrainien. Cela ne nécessiterait qu’un peu d’investissement pour recourir à la technologie.

Les terres noires, qui sont profondes, à fortes réserve hydrique et à très grande richesse minérale, couvrent 50 % du pays. L’Ukraine dispose aussi de sols « à marronnier », également de bonne qualité. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Hervé que le pays compte 30 millions d’hectares de bonnes terres sur ses 42 millions d’hectares de terres arables. 20 millions d’hectares seraient qualifiés d’excellents. Le rendement moyen est aujourd’hui de 2,7 t/ha. Or en blé, le potentiel de rendement serait de 6 à 10 t/ha, et en maïs de 8 à 10 t/ha.

Ivan Grogorievitch Ouchatchev, directeur de l’institut d’économie Agrire de Russie, a pour sa part estimé que tous les atouts étaient désormais réunis pour voir décoller la production russe. « L’an dernier, la production a augmenté en valeur de 3 % », a-t-il précisé. « La situation agricole est désormais stabilisée, a-t-il également signalé. Elle est en phase d’orientation vers le développement ».

Cette amélioration est en partie due à une meilleure organisation politique de l’agriculture au plan national. Le pays a voté voici deux ans une loi d’orientation pour l’agriculture. Elle s’est accompagnée de la mise en place d’un projet prioritaire de développement agroalimentaire. Et en décembre dernier, le gouvernement a admis le principe de réguler les marchés. Autant de points jugés très positifs par le spécialiste.
Source : Agra Presse 19/03/08

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 19:13

Selon la dernière enquête par sondage réalisée par l’ONIGC auprès des agriculteurs, les blés panifiables progressent encore et couvrent désormais 94 % des surfaces semées en blé tendre. Les blés de qualité supérieure sont à l’origine de cette nouvelle avancée, avec 82 % des surfaces.

Les critères agronomiques, les conseils et le rendement restent les critères les plus cités pour le choix de nouvelles variétés. La qualité et la résistance aux maladies font également partie des préoccupations exprimées par les producteurs.

Blés panifiables : 94 % des surfaces semées en blé pour la récolte 2008
La politique « qualité » engagée par la filière céréalière continue de porter ses fruits, pour la dixième année consécutive.
Les producteurs ont semé encore plus de blés panifiables pour la récolte 2008. En effet, les variétés panifiables occupent désormais 94 % des surfaces semées en blé tendre (contre 93 % en 2007).
Les blés panifiables supérieurs sont à l’origine de cette nouvelle avancée, avec 82 % des surfaces (81 % en 2007).
Le recul des blés « pour autres usages » (fourragers notamment), se confirme. Ils ne représentent plus que 6 % des surfaces contre 32 % en 1998.
Parallèlement, les agriculteurs continuent de diversifier leurs choix. Près de la moitié d’entre eux ont testé une « nouvelle » variété pour la récolte 2008.
Les critères agronomiques, les conseils et le rendement restent les principaux critères de choix. La qualité (poids spécifique, qualité meunière) et la résistance aux maladies sont également citées de façon explicite par bon nombre de céréaliers.
Par ailleurs, 14 % des producteurs de céréales contractualisent tout ou partie de leur production (plus de 20 % au-dessus de 50 hectares).
Le Maine-et-Loire, le Puy de Dôme et la Côte d’Or sont les départements où la contractualisation est la plus répandue.

Résultats issus d’un sondage réalisé en janvier et février 2008 auprès de 5 000 agriculteurs.

Source ONIGC Mars 2008

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 23:52

La dernière enquête de l’ONIGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures) sur les variétés de blé de la récolte 2008 révèle que 94 % des blés semés sont panifiables.
En contrepartie, l’emblavement en blé fourrager perd du terrain.
Caphorn tient la tête d’affiche, même si les emblavements reculent de 1 %. Les grandes exploitations semblent la privilégier. Elle correspond à plus de 14 % des semis.
Apache reste stable, avec un peu plus de 10 % des surfaces. Elle semble convenir davantage aux petites exploitations.
Sankara obtient la troisième marche du podium et « confirme sa percée de 2007 », signale l’ONIGC. Elle aussi plait aux fermes de grandes surfaces, puisqu’elle couvre 16 % des surfaces ensemencées.
Merkato, une variété récente inscrite en 2005 se positionne parmi les dix premières variétés.
54 % des surfaces ont été semées avec des semences certifiées. Les variétés recommandées par la meunerie ne couvrent que 41 % des surfaces, soit moins que l’an passé.

Source : Agra Presse 13/03/08

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 09:55

Cela faisait longtemps (au moins 15 jours !...) que le blé n'était pas parti en vrille haussière... Il vient en effet de s'adjuger benoîtement 16 % en trois jours, ce qui porte sa hausse à 43 % depuis le début de l'année (soit une performance trois fois supérieure à celle du pétrole...) et 176 % depuis un an! On notera par ailleurs qu'à 12,82 dollars le boisseau, l'échéance mai sur le contrat à terme coté à Chicago a établi un nouveau record historique en clôture, après avoir été suspendu à la hausse à 13,13 dollars, qui plus est !

Et que s'est-il passé, dans le fond, depuis 3 jours ? Rien... Ou, plutôt, à peu près rien... Oh, certes, on pourrait dire que la proportion de blé offrant des perspectives de récolte bonnes ou excellentes est passée de 44 % à 41 % depuis la semaine dernière dans l'Oklahoma... Ou bien que le Ministère américain de l'agriculture a déclaré hier que les réserves de blé américaines baisseraient probablement de 47 % cette année ; ou encore que la Turquie a annoncé qu'elle allait acheter 500 000 tonnes de la céréale reine la semaine prochaine...

Mais bon, il n'y a là rien de bien nouveau ou de réellement significatif. La problématique est en réalité toujours la même : le blé est, à son corps défendant, et au même titre que le pétrole, un sous-jacent désormais utilisé comme un instrument de couverture – ou de franche spéculation... – face à la dérive inflationniste en cours ; il peut donc valoir n'importe quoi – et il le vaut d'ailleurs... – et ce d'autant plus que ses fondamentaux demeurent excellents et qu'à la différence du pétrole, l'élasticité demande/prix est très faible...

Il n'en demeure pas moins qu'une volatilité à 20 jours frisant les 80 %, c'est très malsain et cela finit souvent mal... A bon entendeur.

Source : ABN le 13/03/2008

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 14:49

Seule origine à pouvoir répondre à la demande des importateurs d'Afrique du nord, le blé français retrouve des couleurs sur le marché mondial.

 

Le blé français, et plus largement européen, tire son épingle du jeu face à la raréfaction des origines concurrentes et profite à plein des politiques de restriction d'exportation mises en place dans certains pays : les disponibilités américaines sont quasiment épuisées, l'Argentine bloque toujours ses registres des exportations (jusqu'au 8 avril) et la Russie, tout comme l'Ukraine et le Kazakhstan, vont restreindre leurs exportations de façon drastique jusqu'à la fin de la campagne, analyse l'Office interprofessionnel des grandes cultures (Onigc).

Illustration de cette embellie : l'Égypte vient d'acheter 120.000 t de blé français, première affaire conclue avec ce pays depuis le début de la campagne ! L'Onigc révise donc à la hausse ses prévisions d'exportation de blé français vers les pays tiers à 4,8 Mt (+ 200.000 t), tandis que les prévisions de vente sur l'Union européenne sont portées à 7,5 Mt (+ 175.000 t) en raison de meilleures perspectives sur la péninsule ibérique.

Le stock final de blé français, en baisse par rapport aux prévisions du mois dernier, est évalué à 2,3 Mt (-0,3Mt).

Source : ONIGC 12/03/08

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 20:45

Une fois de plus, le département américain de l’agriculture (USDA) a révisé à la baisse les stocks de blé américain, qui perdraient 800 000 tonnes par rapport au mois dernier.

Dans son rapport sur l’offre et la demande mondiales publié le 11 mars, l’USDA estime que les stocks de fin de campagne descendraient à 6,58 Mt, contre 7,40 Mt prévues en février, et 12,4 Mt à la fin de campagne 2006/2007.

L’organisation a revu à la hausse les utilisations de blé pour l’alimentation humaine ainsi que les exportations, qui grimperaient respectivement de 136 000 tonnes et 680 000 tonnes.

En alimentation humaine, les acheteurs auraient privilégié des blés de type hard red spring. Moins chers que les variétés d’hiver, les blés de printemps ont eu plus de succès que prévu durant la première partie de campagne.

Côté export, les Etats-Unis ont profité des embargos mis en place par les autres exportateurs, ce qui leur a permis de vendre plus alors que les prix étaient élevés, relate l’USDA.

L’USDA laisse inchangées ses prévisions concernant le maïs. Mais l’organisation a revu à la baisse les stocks en soja, qui perdraient 500 000 tonnes par rapport aux dernières prévisions. Les exportations se sont accrues en direction de la Chine, notamment.  

Source : Agra Presse

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 08:48

« Le marché à terme présente un intérêt réel pour la filière » explique Nicolas Pinchon, formateur chez Agritel, société spécialisée dans le conseil en commercialisation des céréales. « En prenant une assurance en cas d'augmentation du marché, on gère un prix minimum de vente, tout en profitant d'une hausse de prix si le marché monte.  Et l'intérêt du marché à terme est d'autant plus grand que l'on évolue de plus en plus dans un marché fluctuant », précise le consultant. Il s'agira, dans les années à venir, « de trouver des moyens de ne pas subir la volatilité des prix ». Le marché à terme est selon lui un des moyen à disposition.

Depuis 2006, Nicolas Pinchon estime en effet que les marchés connaissent « de moins en moins de limites », et peuvent partir à la hausse comme à la baisse. Ce phénomène s'explique par la conjugaison de plusieurs facteurs. D'abord à cause de la mondialisation des échanges commerciaux et des flux d'informations. Tout va plus vite, plus loin, en plus grande quantité. Ensuite, à cause d'un équilibre tendu entre la production et la consommation, fragilisé par les aléas climatiques ou la demande pour couvrir les besoins énergétiques. Le dernier facteur évoqué, et non des moindres, est la « disparition des filets de sécurité » de la politique agricole européenne. « Les fluctuations des prix que l'on connaît actuellement se rapprochent de celles des marchés mondiaux, qui étaient jusqu'à maintenant encadrées, masquées par la politique agricole européenne » explique Nicolas Pinchon.

 

Dans ce contexte, l'objectif pour les agriculteurs utilisateurs du marché à terme doit être « d'apprendre à pérenniser leur revenu, sur plusieurs années ». Selon le formateur, les agriculteurs doivent adopter d'une manière générale un raisonnement moins spéculatif, et ne plus « perdre la tête » par rapport à la forte variation des prix : « Il ne faut pas chercher à vendre au plus haut, mais pérenniser l'exploitation, car les risques sont aussi plus importants qu'avant. Certains, qui ont vendu à 200€/tonne, ont des regrets car les cours étaient alors à 300€/tonne !».

Et c'est aussi cette plus grande volatilité des prix qui fait que l'intérêt pour les marchés à terme est grandissant chez les agriculteurs. « Ils en entendent parler, veulent comprendre ce qu'est le marché à terme, ce que leur organisme stockeur leur propose, ou pourquoi le marché fluctue autant ».

Source : Terre-net 

Le marché du blé s'offrait une journée de calme hier après plusieurs journées consécutives de forte volatilité des cours. De nombreux opérateurs étant rassemblés aux ports de Rouen hier, les échanges étaient plus limités et les cours restaient sur des valeurs proches de la veille. Il n'en demeure pas moins une situation toujours tendue sur la campagne 2007 avec des disponibilités chez les principaux pays exportateurs extrêmement réduites hormis au départ de l'Europe en retrait des échanges durant la majeure première partie de la campagne. Ainsi les nouveaux appels d'offres tenues par le Maroc pour 136 000 Tonnes, par l'Egypte pour 40 000 Tonnes et par la Jordanie pour 100 000 Tonnes confirment des besoins toujours importants des pays importateurs sur le rapproché et pourront éventuellement être mis à profits par les opérateurs européens et notamment français. En nouvelle récolte, en l'absence d'éléments fondamentaux nouveaux, les cours évoluent peu et se réfèrent à des éléments techniques de marché. Après une forte correction du pétrole hier celui-ci rebondissait de manière vive pour s'établir proche des 105 $ à New York alors que l'OPEP créait la surprise hier en décidant de laisser inchangé son niveau de production. Cela favorisait le rebond des cours de la graine de colza sur Euronext malgré la poursuite du repli des huiles végétales sur prises de profits des opérateurs.

Source : Agritel

 

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 22:12

Les surfaces de blé dans le monde augmenteraient de 4 % en 2008, à 222 millions d’hectares, estime le Conseil International des Céréales. La progression la plus nette concerne le Royaume-Uni (+13 %), le Canada (11 %), la Bulgarie (+8 %), l’Ukraine (8 %) et la Russie (3 à 22 % selon les régions. En volume, la récolte 2008 pourrait ainsi franchir un nouveau record, à 650 millions de tonnes contre 522 Mt en 2005.

Source : Perspectives Agricoles n°343 Mars 2008

 

Attention à ne pas prendre pour argent comptant les futures prévisions de récolte, alors que nous ne sommes encore qu’à la fin de l’hiver, et que le climat semble vouloir continuer à jouer les troubles faites. D’ailleurs ce soir sur les marchés, le blé grimpe de 2€ à 234 pour l’échéance novembre 2008 (nouvelle récolte), la tension reste palpable avec une demande croissante et des stocks au plus bas depuis 40 ans.

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