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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 17:44
Les compteurs se sont légèrement affolés mardi, puis de nouveau le calme plat.

Le colza n'échappe pas à ce constat. De plus il ne veut pas refranchir en clôture les 260€/t sur l'échéance novembre 2009. Les fondamentaux sont pratiquement connus même si il faut encore patienter un peu pour connaître le niveau de récolte du soja. Attention tout de même à la future orientation que devrait prendre le pétrole dans les semaines à venir (cela va bouger après des semaines à évoluer entre 65 et 75 $).



On constate aisément qu'il faudra au moins clôturer au-dessus des 262/263€ pour commencer à se poser des questions sur un futur changement d'orientation.
On voit aussi très bien q'après la poussée de mardi, les opérateurs ne laissent aucune chance au hasard (clôture inférieure à la résistance des 260€ précédemment support).
Le MACD est négatif et inférieur à sa ligne de signal. Les cours sont coiffés par la MM7 jours.

Donc rien de neuf sous le soleil.
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 10:19

Les producteurs de lait ont manifesté en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique pour dénoncer la baisse des prix. Emboîtant le pas à leurs collègues français, des éleveurs allemands ont déversé 7.000 litres de lait devant les locaux du ministère de l'Agriculture à Bonn. Des agriculteurs belges prévoyaient en outre de répandre trois millions de litres dans des champs du sud du pays. Les manifestants imputent la baisse des cours aux pouvoirs publics et à la Commission européenne, taxés d'ultralibéralisme.

Après le pic de 2007, les prix se sont effondrés l'année dernière pour se stabiliser autour de 20 centimes d'euro le litre. Pour la plupart des producteurs, il est impossible de couvrir les coûts et d'assurer un revenu minimum sous le seuil de 40 centimes par litre. "Il s'agit d'un acte de désespoir", a déclaré Romuald Schaber, président de l'European Milk Board, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Des producteurs allemands, belges et néerlandais ont en outre empêché les rotations des camions sur plusieurs sites de stockage et ont procédé à des distributions gratuites. Leurs représentants réclament le gel de l'augmentation des quotas de production programmés par la Commission européenne et la création d'un organisme chargé de réguler l'offre et la demande. En France, 40 % des 90.000 producteurs nationaux participent désormais à la "grève du lait", selon les organisateurs. La FNSEA, qui ne participe pas au mouvement, évalue quant à elle la mobilisation à 10 % au plus. En Espagne, les syndicats ont en revanche lancé un appel à l'arrêt des manifestations après la conclusion, le 20 juillet, d'un accord sur l'indexation des prix.

Source : Le Point.fr 17/09/09 (9h12)

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 20:06
Mettons entre paranthèse quelques instants le suivi des cours des céréales et oléagineux, et mettons pour une fois en avant nos amis les éleveurs laitiers.

3 millions de litres de lait épandus sur une parcelle en belgique (plus de 300 tracteurs).
Un prix du litre de lait tiré vers le bas par nos chers industriels qui pour un certain nombre sont des groupes coopératifs mais devant faire face à la pression des principaux groupes internationaux de la distribution alimentaire.
Chacun jouant son rôle et tirant les ficelles de son côté.

Je me souvient avoir bataillé à ma façon en 1993/1995 par rapport à un prix du lait qui n'était déjà pas rémunéré à sa juste valeur. Nous sommes 15 ans plus tard et finalement le problème est toujours le même avec des conséquences beaucoup plus grave du fait des charges qui ont fortement progressées.

Que faire ? Là est la question.

Je reste persuadé qu'un changement de comportement (et avec un outil aussi puissant que le Net) peut faire varier les lignes de façon importante, encore faut-il que la volonté de tous les acteurs du monde agricole puisse répondre présent.

Vous savez bien sûr que la principale force s'est l'Union. Alors 5 centrales d'achat en France et 2 puissances du côté de l'industrie laitière doivent faire réfléchir 85 à 90 000 producteurs laitiers français et quelques centaines de milliers de producteurs européens.

Maintenant transposant le problème sur les céréales et notamment l'orge brassicole ... Donc, je pense que nous sommes tous concernés. Faisant donc marcher nos méninges ensembles.

Ce billet, n'engage que moi et ne ce veut en aucun cas polémique.
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 17:20
La semaine dernière, je vous annonçais en titre que le Maïs avait touché ses points bas et qu'il allait s'en éloigner.
Et bien, je pensais pas si bien dire. Il suffit de regarder la bougie de ce mardi (impressionnante), qui a franchi à la hausse ses moyennes mobiles 7, 20 et 50 jours d'une facilité déconcertante.



Les premiers échos de rendements grain dans le nord de ma région feraient état d'un rendement en retrait de 10 à 15 % par rapport à une bonne année en bonne terre.
Qu'on est-il dans vos régions respectives ?

Je reviens avec le graphe sur le pétrole ce soir (c'est fait, 21h00) :



Nous sommes maintenant tout proche de la sortie pour une nouvelle orientation des cours du pétrole.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 17:26
Merci à vous tous pour vos réactions dans la rubrique "commentaire".
J'ai volontairement laissé chacun tenir les propos qu'il souhaitait en fonction de son point de vue.
A plus de 80 %, les commentaires allaient tous dans le même sens (sentiment négatif). Problème, lorsque tout le monde pense la même chose, c'est en règle générale le moment de réfléchir pour commencer à passer à l'action (dans le domaine de la finance, bien sûr).

J'avais volontairement insisté sur le titre "en dessous de dessous ...", et positionné de manière non anodine, l'indicateur mathématique : le RSI.
Observé ce jour, les bandes de Bollinger, et notamment la bande inférieure avec le cours de ce jour.

Ok concernant les fondamentaux (des volumes de blé énormes ainsi que les stocks fin juin réévalués).
Ok pour l'objectif principal de baisse à 115€/t sur le MAT.
Ok, sur le fait qu'il faille patienter un sermestre, etc ...

Mais au fait, il me semblait que fin de semaine dernière, météo France nous avait annoncé de la pluie (de l'eau, quoi ..., mieux, je dirai des précipitations) notamment pour mardi (plus grosse journée de pluie). Résultat, des nuages ce matin et du soleil cet après midi (avec 1 à 2 mm hier au mieux). Tout va bien au niveau des réserves hydriques dans nos sols, pas de problème !!!

Pour moi, et uniquement pour moi, du point de vue de la finance, les données de la campagne 2009 sont déjà derrière nous, et nos chères amis de la finance, dans les semaines à venir vont commencer à scruter les cieux et se projeter déjà vers 2010. Patience donc, et les cours reprendront leur marche tendancielle.

Ah, j'oubliai une précision qui a son importance, cette année, en France tout du moins, les tas de blé ne sont plus la propriété des agriculteurs comme en 2008, mais bel et bien aux mains des O.S (ex : en région Champagne Ardenne, nous sommes passés d'une gestion déléguée d'environ 50% en 2008 à environ 90 % en 2009). Donc le prix moyen est redevenu roi.
Cette info a son importance pour la suite de l'Histoire.

Blé échéance novembre 2009 (120,5€/t) à 17H30 avec plus de 12 000 lots au global (toutes échéances) :





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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 09:09
Vendredi, comme par magie, la clôture sur le blé s'est faite sur le très gros support à 120e/t et de même pour le colza à 260€/t.
Pour le blé si l'on se fit au RSI, il nous reste plus qu'à creuser des tunnels pour essayer d'aller plus loin o`d'y voire plus clair ....



La Qustion que je me pose :

- Et si en dessous du dessous, il n'y avait plus rien à gratter ???

Je vous laisse répondre à cette question, où plutôt, je laisse répondre les opérateurs de marché ...
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:29

Hier, le support du colza (260/261€) a parfaitement joué son rôle, puisque le point bas atteint a été de 260,5€/t  sur l'échéance novembre 2009 puisqu'il termine à 263,75€ soit en hausse de 50 cts. Et de plus, la courbe du MACD bien qu'inférieure à sa ligne de signal semble s'applanir; le RSI et le Stoch semble vouloir stopper leur baisse et la bande de Bolloinger inférieure semble aussi s'applanir.

Concernant le blé, il continue sa chute, mais c'est légèrement repris en fin de séance dans des volumes conséquents (près de 12 000 lots échangés, soit 50 % de plus qu'une journée normale) pour terminer à 121,5€/t sur l'échéance Novembre 2009 après avoir touché les 120€/t (objectif ultime ? aux yeux des acheteurs ?) pour former un magnifique "Doji" en bougie journalière (avec un MACD qui semble s'applanir, un Stoch qui semble se redresser légèrement et RSI au plus bas).

Juste une question :
Retirez votre costume d'agriculteur producteur de céréales et mettez-vous dans la peau d'un industriel acheteur de céréales pour son outil de transformation. Que feriez-vous une fois le support des 125€/t échéance novembre cassé ?
Je pense que la réside une partie de l'énigme actuelle.

Maintenant le Maïs (vous m'en direz des nouvelles ..., cela ne vous rappelle rien ? ) :

 

Manque plus que l'effet inverse du rapport USDA du 30 juin 2009 ! Ce n'est que mon avis, mais comme j'ai pratiquement tout faux, ne pas en tenir compte, merci ... 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 19:39

Et comme ces semaines dernières, le pétrole ossile au sein d'une figure chartiste bien précise :



Le Light Crude Oil est de retour au-dessus de ses MM7, 20 et 50 jours.
Le MACD à l'équilibre, est sur le point de croiser sa ligne de signal à la hausse et de donner un véritable signal d'achat avec le franchissement de la fameuse résistance des 75 $ le baril échéance octobre 2009.
C'est extrèmement intéressant de voir que les analystes sont plutôt baissiers (sur certains sites Internet), alors qu'il semble se dessiner un nouveau mouvement.

Maintenant, un peu de lecture ci-dessous avec la réunion ce soir et demain de l'Opep.


L'Opep, confiante sur la reprise, ne va pas changer son niveau de production


Les représentants de l'Opep, qui vont se réunir dans quelques heures mercredi à Vienne, ont assuré qu'ils maintiendraient leur production à l'identique, reflétant un optimisme prudent sur l'évolution des prix du baril comme sur la conjoncture internationale.
Le message envoyé par les ministres présents à Vienne est sans équivoque: alors que les prix du baril se sont redressés plus rapidement que prévu et que la reprise économique se dessine, modifier les paramètres du marché pétrolier serait risqué.
Réduire la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) serait "aventureux", a expliqué mercredi à Vienne le ministre équatorien des Mines et du Pétrole, Germanico Pinto.
Le comité restreint de l'Opep chargé d'étudier le marché a formellement recommandé mardi soir un statu quo de la production, à 24,84 millions de barils par jour (mbj). Toute autre décision serait donc un coup de théâtre.
"Nous sommes à l'aise avec le marché", a affirmé Mohammad al-Hameli, le ministre émirati de l'Energie, arrivé mercredi. Depuis plus d'un mois, le prix du baril s'échange autour de 70 dollars, proche du niveau de 75 dollars voulu par l'Opep.
Le ton avait été donné la veille par le chef de file du cartel, le ministre saoudien Ali Al-Nouaïmi, qui avait jugé le marché "en très bonne forme".
éé
© 2009 AFP
Le comité restreint de l'Opep chargé d'étudier le marché a formellement recommandé mardi soir un statu quo de la production, à 24,84 millions de barils par jour (mbj). Toute autre décision serait donc un coup de théâtre.
Les analystes considèrent eux aussi que le statu quo promis est l'option la plus sage.
"Sachant que les prix du pétrole évoluent dans une fourchette stable depuis plusieurs mois et que l'environnement macroéconomique évolue positivement, l'Opep juge que tout changement significatif de sa politique actuelle serait inutile à ce stade", estime Amrita Sen, analyste chez Barclays Capital.
Si les prix du baril donnent satisfaction aux producteurs, un sujet d'inquiétude subsiste: le niveau des stocks pétroliers reste élevé, symptôme d'engorgement du marché et de demande toujours anémique.
Mais les ministres ont fait savoir qu'ils comptaient sur un meilleur respect des décisions prises fin 2008 pour éponger ce surplus, la reprise devant faire le reste.
Pour stopper l'effondrement des prix, tombés jusqu'à 32,40 dollars le baril, et faire face à une demande en chute libre, l'Opep a pris les mesures les plus radicales depuis sa création en 1960: l'organisation s'est engagée à retirer 4,2 mbj du marché, plafonnant sa production à 24,84 mbj depuis le 1er janvier.
Les pays membres de l'Opep ont fait preuve d'une rigueur sans précédent dans le suivi de ces décisions, mais restent encore loin de l'objectif assigné. Alors que les pays arabes du Golfe ont joué le jeu, d'autres Etats, notamment l'Iran et l'Angola, pompent plus de brut qu'ils ne le devraient.
Au total, la production des 11 pays soumis aux quotas, excluant l'Irak, dépasse de 1,28 mbj le plafond autorisé, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"Nous avons besoin d'un meilleur respect" des mesures prises, a souligné mardi soir le ministre koweïtien du Pétrole cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah, qui s'exprimait au nom du comité de surveillance du marché de l'Opep. Il a précisé que les baisses de production étaient respectées à 68% par les Etats membres mais qu'un taux de "75% serait bien".
Un meilleur respect des quotas devrait stopper la progression des stocks, a estimé Chakib Khelil, le ministre algérien de l'Energie, qui prédit également une remontée des prix à partir du début 2010.
Le cabinet JBC Energy, qui prévoit une baisse des stocks mondiaux de pétrole de 1,17 mbj au quatrième trimestre, juge que cela devrait suffire à "réduire l'excédent de production du marché".
Aucune mesure n'est toutefois prévue par l'organisation pour sanctionner les pays qui s'affranchissent de leurs obligations.
Source : AFP 9/09/09 à 16h19 (AOL)

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 11:13

Il faut que je vous trouve le graphe du riz et vous le mettre en ligne (c'est fait).



Cette fois, c'est fait, le blé (120,5 € à 12 h 00 avec déjà plus de 3 200 lots échangés)  semble vouloir aller chercher son support à 115€/t, alors que le Riz, est haussier depuis le mois d'Avril 2009, avec le croisement à la hausse de la MM50 par la MM20 courant avril. La comparaison s'arrête donc là. Il reste à trouver d'un point de vue fondamental ce qui fait monter le riz.
Claude


Cette semaine, j'aimerais m'arrêter sur la configuration technique du riz coté à Chicago, en dollars. Le sentiment haussier se confirme à court terme. Un rebond technique pourrait se dessiner.

Le calme avant la tempête

Cet habitué des montagnes russes n'en est pas à son coup d'essai. Début 2008, la bulle qui s'était formée sur les cours du riz avait propulsé cette denrée de première nécessité à la une des médias, en raison des problèmes évidents d'alimentation qui découlaient d'une telle exubérance des prix.

Depuis, la crise est passée par là et les prix ont reflué jusqu'à 55% lors des derniers points bas de mars 2009. Une longue période de stagnation s'en est suivie pendant laquelle les cours se cherchaient une tendance. Les récents événements semblent faire bouger les lignes.


Sortie d'un canal horizontal : un signal positif

En effet, graphiquement, après une longue période d'hésitation, les cours se sont extirpés d'une zone de congestion horizontale de borne 11,5 et 13,3 dollars. La phase d'accumulation s'est ainsi prolongée jusqu'à fin juillet et la sortie par le haut de cette figure de consolidation délivre un signal positif pour les semaines qui viennent.

La moyenne mobile à 50 jours comme bon support

Techniquement, les cours sont venus buter à proximité de la moyenne mobile à 50 jours autours des 13,3 dollars. Cette zone a redynamisé la tendance positive et fait désormais office de support naturel à l'évolution des cours.

Du côté des indicateurs, le RSI évolue au sein d'un canal ascendant et se situe loin de sa zone de surachat. Le MACD reste supporté par une oblique ascendante et croise sa ligne de signal à la hausse.

La tendance haussière pourrait s'installer durablement

Ainsi, la phase de consolidation à plat autour de la zone des 11/13 dollars et dont les cours se sont désormais extirpés apparaît assez solide et profonde pour jeter les bases d'un nouvel élan haussier pérenne.

Ainsi, elle devrait constituer un socle important sur lequel pourront venir se reposer les cours lorsque le besoin de souffler se fera sentir.

Objectif calculé en reportant le canal horizontal

La sortie de la zone de congestion matérialisée par les bornes à 11,5 et 13,3 dollars permet de trouver un objectif à court terme en reportant la hauteur dudit canal à partir du point de sortie. Ainsi, la cible calculée s'établit à 15,45 dollars et correspond également à un seuil de résistance horizontal.

Mon conseil : visez une poursuite de la hausse

Ainsi, tant que le support à 12,75 dollars n'est pas enfoncé, je vise la formation d'une nouvelle jambe de hausse. Dans ce cas, le dépassement de la résistance intermédiaire à 14,27 dollars propulserait les cours vers les cibles à 15 et 15,45 dollars extension.

Seul le net enfoncement des 12,75 dollars remettrait en cause la dynamique positive et les cours pourraient alors aller chercher les précédents points bas à 11,19 dollars.
Source : Money Week France du 7/09/09

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:44

Concernant les chiffres de production du blé pour la France, vous constaterez par vous même que l'estimation annoncée le 4 août 2009 par "Marché des céréales" à 37,7 Mt est toute proche des données issues du ministère de l'Agriculture, ainsi que pour le colza avec une estimation centrale de 3,75 t/ha et 5,6 Mt le 20 juillet 2009.

Selon les estimations du service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture au 1er septembre 2009, la production française de céréales dépasserait pour la troisième fois les 70 millions de tonnes depuis l’an 2000. Elle améliorerait même son précédent record de 2004 pour atteindre 70,6 millions de tonnes, soit 8% au-dessus de la moyenne quinquennale 2004-2008. Par rapport à 2008, la sole serait en baisse de 1,6% et les rendements gagneraient 1,5 q/ha.

 

La production de céréales à paille progresserait de 2% par rapport à 2008, pour atteindre un nouveau record de 54,9 millions de tonnes. Celui-ci est dû à des rendements plus élevés de 3 q/ha par rapport à 2008, la sole étant en retrait de 2%.

 

La récolte de blé tendre, évaluée à 37,3 millions de tonnes, augmente de 1%, et de 8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La sole progresse de 4% par rapport à 2008 et le rendement gagne 4 q/ha pour se rapprocher des 77 q/ha. Toutes les régions, excepté la Normandie et le sud de la France, bénéficient de cette hausse des rendements. Ceux-ci dépassent les 72 q/ha dans le Centre, première région productrice de blé tendre, et 92 q/ha en Picardie.

 

Avec 2,1 millions de tonnes, la production de blé dur progresse de 2%, grâce aux rendements et aux surfaces qui augmentent de 1% par rapport à 2008. Les surfaces sont en hausse de 24% dans la région Centre, qui devient ainsi le premier producteur français de blé dur, aux dépens de Midi-Pyrénées dont la production baisse de 24% en raison d’une baisse des surfaces et des rendements.

 

Pour la deuxième année consécutive, la production d’orge établit un nouveau record avec 12,8 millions de tonnes, soit 5% de plus qu’en 2008, et se situe 20% au-dessus de la moyenne 2004- 2008. La sole augmente de 2% et le rendement atteint le niveau record de 70 q/ha.

 

Le rendement de l’orge d’hiver gagne 1 q/ha et la production s’établit à 9,1 millions de tonnes, en hausse de 5% par rapport à la récolte de 2008. L’augmentation des rendements concerne les deux tiers des régions. Elle atteint +2 q/ha en Bourgogne, +3 q/ha en Champagne-Ardenne et +4 q/ha en Lorraine. Toutefois, le Centre, première région productrice d’orge d’hiver, obtient des rendements en baisse de 4 q/ha. La récolte de 2009 d’orge de printemps progresse de 7%, avec 3,8 millions de tonnes et un rendement en hausse de 5 q/ha.

 

Avec 2 millions de tonnes, la production de triticale suit le mouvement à la hausse des autres céréales à paille, avec une augmentation de 10% par rapport à 2008. Les surfaces sont en augmentation de 2%, et les rendements progressent de 7 q/ha.

 

La production d’avoine augmente de 9% et celle de seigle de 2%.

 

Les estimations de production du maïs grain sont évaluées à 14,7 millions de tonnes, en baisse de 7% par rapport à 2008, mais supérieures de 1% à la moyenne quinquennale 2004-2008. Cette diminution de la récolte s’explique par une sole en retrait de 2%, et un rendement en baisse de 5 q/ha, évalué à 88 q/ha. La diminution des rendements est générale dans les grandes régions productrices de maïs grain. Elle atteint -6 q/ha en Aquitaine (première région productrice), Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes.

 

La production de sorgho progresse de 19% par rapport à 2008, en raison d'une sole en hausse de 26%, et malgré un rendement en baisse de 5%.

 

Pour la troisième année de suite, la production de colza bat son record, pour atteindre 5,5 millions de tonnes en 2009, soit une hausse de 16% par rapport à 2008, grâce à des surfaces en augmentation (+3%) et à un rendement record de 38 q/ha. Le rendement est en augmentation de 4 q/ha par rapport à celui enregistré en 2008, et de 5 q/ha par rapport au niveau moyen des cinq dernières années. Le rendement augmente de 4 q/ha en Bourgogne et dans le Centre (première région productrice de colza), et de 8 q/ha en Champagne-Ardenne.

 

La récolte de tournesol atteint 1,6 million de tonnes, en baisse de 1% par rapport à 2008. Le rendement descend à 23 q/ha mais les surfaces gagnent 9%.

 

Après quatre années consécutives de baisse, la récolte de pois protéagineux augmente de 22% par rapport à 2008, pour atteindre 551.000 tonnes. Cette reprise est due à la fois à une hausse de la sole (+12%) et des rendements (+4 q/ha). La production progresse dans 17 régions, dont les principales régions productrices de pois protéagineux. La récolte en Picardie, première région productrice, est en augmentation de 36%.

 

La récolte de féveroles s’établit à 379 milliers de tonnes, en hausse de 20% par rapport à 2008, et de 19% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette bonne récolte est obtenue grâce à des surfaces en hausse de 31%, et malgré un rendement qui baisse à 48 q/ha, mais qui reste cependant à un bon niveau.

 

La production de pommes de terre de conservation augmente de 2% par rapport à 2008, et de 3% au-dessus de la moyenne quinquennale. Les surfaces et les rendements évoluent peu.

 

La production de maïs fourrage, estimée à 17 millions de tonnes, est en diminution de 3% par rapport à 2008. Cette réduction est la conséquence d’une baisse de 6 q/ha des rendements, la sole n’ayant que peu évolué (+2%).
Source : La France Agricole du 8/09/09

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