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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 11:34

Depuis ce week-end, nous assistons à une montée en puissance des températures sur la France entière, avec une prévision à 7 jours confirmant ce scénario sans une goutte d’eau à prévoir.

Cela ne serait pas inquiétant, si nos sols étaient largement pourvus en réserve hydrique, mais il me semble que le sud du bassin parisien va commencer à souffrir, car nos réserves hydriques sont très faible et de plus avec des ETP de 6 ou 7, la migration des réserves vers le grain va se faire mais avec une baisse du potentiel.

Il se peut donc qu’à l’échelle d’une partie de la France, les quintaux commencent à s’envoler, et de ce fait que les estimations pour les céréales (hors escourgeon) soient revues à la baisse. On jetant un rapide coup d’œil sur le continent européen, il me semble que nous ne soyons pas les seuls dans ce cas de figure, alors attention au retour des fonds sur nos chères commodities agricoles et notamment le blé.

De plus, avec des indicateurs mathématiques qui sont tombés au maximum de leurs points bas, on pourrait assister à un mini rallye sur les cours, d’autant plus que des gaps baissiers ont été semés lors de la phase brutale de baisse, il se pourrait donc que d’un point de vue technique, nous assistions à un comblement de ces gaps (150/151€ et 156/157€).

 

Pour ceux qui doutaient de mon optimisme, comme j’aime à le rappeler, en bourse, c’est au moment où le sol semble se dérober sous nos pieds que les professionnels les plus ardus commencent à se remettre en position (et ensuite le troupeau suit), donc vous devinez au bout du compte qui sont les gagnants et les perdants, comme toujours les 1ers et les plus audacieux (mais attention, cela n’étant pas une science exacte, on se brûle les ailes un moment ou un autre quelque soit son niveau de maîtrise du risque).



A suivre de près, car cela pourrait démarrer sur les chapeaux de roues dès ce lundi, donc possibilité d'accompagner le mouvement avec des certificats pour les plus réactifs d'entre vous.

15 H 30 : les cours du blé échéance novembre 2009 reprennent des couleurs à 144€ (après avoir comblé le 1er gap des 144,5€ que j'ai oublié ce matin).
Concernant les certificats, je vous en propose 2 ci-dessous (décorélés de la parité), dans le 4719S semble le plus intéressant et certains ne s'y trompent pas avec déjà plus de 2 000 titres échangés par rapport à une moyenne de 250 titres.

Certificat quanto ABN AMRO/RBS Société Générale
Code 1171N 4719S
Sous Jacent Blé US Blé US
Achat 35,31 40,7
Vente 35,66 40,93
Spread 0,35 0,23
Carnet d'Ordre 5 000 1 000
les cours (achat et vente) sont constatés à 15h45 sur le site de Boursorama.
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 23:06

En quinze ans, les surfaces de pois, féverole et lupin sont passées de 750.000 à 165.000 hectares. Pour stopper ce déclin et la perte d’indépendance en matière protéiques, un plan de relance des protéagineux est enclenché. L’interprofession (Unip) et les chambres d’agricultures ont donc organisé une journée technique mardi dernier, le 23 juin, à Paris. Appel à la mobilisation et rappel des aides mises en place.

 

« Nous sommes dans une situation d’urgence, a martelé Pierre Cuypers, président de l’Unip en ouverture des débats. C’est pourquoi un plan de relance, qui doit en premier lieu profiter à l’alimentation animale, est lancé. Il y a une forte incitation règlementaire des pouvoirs publics pour augmenter les surfaces de protéagineux. Objectif ? Remonter à un niveau de 400.000 hectares d’ici 2012. En novembre, l’Union européenne a, pour cela, pérennisé l’aide spécifique de 55,57 €/ha jusqu’en 2011 inclus dans le cadre du découplage des aides. Suite au bilan de santé de la Pac, fin février, le gouvernement a, de son côté, dégagé une enveloppe de 40 millions d’euros pour la production de protéines végétales. Et un soutien pluriannuel de 800.000€/an sur cinq ans en faveur de la recherche et de la création variétale complète ce plan. Nous devons tous nous mobiliser pour relever le challenge. Pour réussir, à nous de mettre en avant les atouts agronomiques, environnementaux et économiques des protéagineux.»

Modalités en cours

Les modalités d’application nationales de ces aides sont en cours. « Elles devront notamment préciser le périmètre des cultures éligibles, les conditions d’éligibilité et le niveau d’aide qui sera vraisemblablement calculé en divisant l’enveloppe de 40 millions d’euros par le nombre d’hectares et donc dégressif au fil de la remontée des surfaces, précise Eric Giry, sous-directeur des produits et marchés végétaux au ministère. Les montants indicatifs seraient de 150 €/ha en 2010 pour une surface cible de 267.000 ha, de 125 €/ha en 2011 pour une surface cible de 320.000 ha et de 100 €/ha en 2012 pour une surface cible de 400.000 ha. »

Eric Giry a souligné, qu’en plus de « ces nouveaux leviers au service d’une volonté politique », il existait aussi des soutiens indirects via les dispositifs de type agro-environnemental pour lesquels l’introduction de protéagineux dans les assolements participe à l’atteinte de leurs objectifs. « Telles que les mesures de réduction de la fertilisation (Mae territorialisées), et, l’an prochain, la Mae rotationnelle "bilan de santé" en zone intermédiaire (60 millions d’euros) et l’article 68 "diversité des assolements" (90 millions d’euros) », a-t-il détaillé. 
Source : Terre net du 26/06/09

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 23:21
Magnifique "Doji" constaté ce jour en chandelier japonais et en plus avec un volume de plus de 7 400 lots sur l'échéance novembre 2009. Alors il ne reste plus que la journée de demain pour finir la semaine sur une note positive !!!



Et de surcroît, les marchés financiers comme annoncé en début de semaine étaient près du gouffre, mais comme d'habitude c'est à ce moment que les contrariens passent à l'achat, et comme par magie la hausse revient tout naturellement.
Est-ce que sera le même cas d'école sur le blé ? rien n'est moins sûr à cause des stocks et aucune visibilité crédible sur la récolte à venir.
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 23:47

Terre-net Média a demandé à un agriculteur conseiller en gestion d’expliquer le raisonnement qu’il a tenu pour commercialiser au mieux sa récolte de blé de 2008. C’est sur le marché à terme qu’il a réalisé les meilleurs profits en vendant un cinquième de sa récolte.

 

Le marché à terme est comme le marché physique un outil de commercialisation. Comment peut-on l’optimiser ?

Le marché à terme n’est pas le recours de la dernière chance pour commercialiser son blé. Pour une année donnée, il faut anticiper en commençant à s’intéresser à la vente de sa récolte un an avant, c'est-à-dire avant de l’avoir semée et en l’occurrence de l’avoir récoltée et stockée. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faille engager toute sa production sur le marché à terme. En revanche, ce mode de commercialisation est un moyen de réaliser précocement des arbitrages en tentant de couvrir une partie des charges engagées.

 

Et pour être un peu moins seul à prendre ses décisions, pourquoi ne pas échanger ses réflexions à plusieurs pour confronter ses points de vue ?

Dans tous les cas, le marché à terme n’est pas un outil de commercialisation qui peut être employé pour tenter de compenser des coûts de production trop élevés et un manque de productivité.

Les cours affichés reflètent une appréhension du marché à quelques mois et non pas l’évolution des coûts de production de l’exploitant ou de celui des intrants et de l’énergie. En revanche, le marché à terme peut être un outil de commercialisation destiné à valoriser des produits que le marché physique ne permet pas de faire à un temps donné.

Le marché à terme permet donc de mieux vendre sa production ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord s’entendre sur ce qu’on entend par bien vendre. S’il s’agit de vendre sa récolte au meilleur prix, l’avenir le dira. Car le marché à terme correspond à une position que l’on prend par anticipation. S’il s’agit de garantir son chiffre d’affaires, la réponse est en revanche « oui ». Et il est alors possible d’affirmer, dans ce cas de figure, qu’un agriculteur sera parvenu à bien vendre sa récolte si dans un contexte de prix défavorable, il couvre ses charges.

Dans un contexte haussier, il faut accepter que la position prise sur le marché est le fruit d’une décision et non pas la manifestation d’une quelconque frilosité, celle de redouter l’avenir et ne pas avoir attendu que les cours soient encore meilleurs pour vendre. Car dans tous les cas, les bonnes décisions sont celles qui couvrent des risques définis à un moment donné !

Vendre sa récolte est-il, comme celui de produire, un métier à part entière?

Un agriculteur est par essence un spéculateur. Il refuse souvent de vendre en espérant des jours meilleurs. Or la pire des choses est justement d’attendre. Donc, soit il délègue la vente à un Os qui se charge de vendre ses récoltes, soit il décide de vendre lui-même sa récolte, ce qui suppose qu’il a la capacité de prendre lui même position sur le marché en fonction de paramètres et des objectifs précis qu’il s’est donnés.

 

Il faut rester modeste et ne pas espérer ne faire que de bons coups ! J’ai vendu 200 tonnes de blé à 188€ en 2008 par anticipation en juin - échéance novembre 2008, c’est à dire à un prix moyen supérieur à mon prix de revient de l’époque (160€/t). Ma position paraissait prudente aux yeux des experts puisqu’ils prédisaient de nouvelles hausses. Or il n’en a rien été et ceux qui ont attendu ont perdu beaucoup d’argent puisque le prix du blé s’est effondré. Les pertes subies sont parfois énormes car certains céréaliers ont engagé toute leur récolte.
Personnellement, j’ai attendu que les cours se redressent pour écouler à nouveau 200 tonnes à 147€ ce qui au total, sur les 400 tonnes vendues, mon prix de vente moyen s’est établi à 166€ la tonne.
Je ne suis pas sûr au final d’avoir bien vendu. Mais je suis sûr d’avoir mieux vendu mes 400 tonnes que certains de mes confrères puisque je suis parvenu à couvrir mes charges. Le reste de ma récolte est encore stocké et il m’appartient à prendre dorénavant position pour l’écouler dans les meilleures conditions.

Or je n’ai aucune lisibilité sur le marché. J’ai seulement mis une option sur le marché à terme indexée sur le matif avec un déclanchement à 160 euros.

Source : Terre-net Média 23/06/09

Le marché est en attente d'une direction (blé à 142€ sur novembre 2009).

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 23:18

Sur le front des devises, dans l'attente de la réunion de la Réserve fédérale américaine demain et mercredi, le billet vert reprend près de 0,62% face à la monnaie unique à 1 Euro pour 1,3865 Dollar entre banques.

Par ailleurs, les derniers chiffres de la "U.S. Commodity Futures Trading Commission" montrent que les Hedge-fund et autres grands spéculateurs ont réduit leurs positions longues sur le WTI sur la semaine close le 16 juin. Les positions spéculatives longues (ou paris sur une hausse future des prix), étaient supérieures aux positions courtes de 26.430 contrats, mais en baisse de 45% par rapport à la semaine précédente !

La situation toujours aussi tendue au Nigéria n'a donc que peu d'impacts sur les cours de l'or noir ce lundi. Pourtant les militants du Mouvement pour l'Emancipation du Delta du Niger ont de nouveau revendiqué l'attaque de deux pipelines au cours du week-end. Des pipelines appartenant au géant pétrolier Royal Dutch Shell...

Source : Boursier.com du 22/06/09

Regardant de plus près le pétrole : WTI échéance Aout 2009 clôture ce 23 juin à 68,6 $ le baril


On comprend mieux maintenant pourquoi les fonds spéculatifs ont commencé à se retirer du pétrole. Nous avons une première indication avec le MACD qui a coupé à la baisse sa ligne de signal, ainsi qu'avec le canal haussier.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 19:46


142,25 € en clôture sur l'échéance novembre 2009, cela commence à devenir alarmant à plus d'un point.

La violence de la chute des cours (canal baissier fortement pentu), me laisse à penser que sur une matière première du type du Blé où les stocks sont importants, que la crise économique est loin de se terminer et d'ailleurs les spéculateurs se sont vite retirés, alors qu'ils commencent seulement à déserter les marchés boursiers avec la rupture du support du Dow Jones à 8580/8600 point, ainsi que la chute des cours du pétrole qui commence avec la journée de ce lundi.
Attention, cela peut faire de nouveau mal à la tête ...
Les indicateurs techniques sur le blé se sont fortement détendu et pour le moment, aucun signe de reprise en vue avec la première journée de cette nouvelle semaine à l'approche des futures récoltes de juillet.
Comme indiqué dans l'une de mes précédente analyse du milieu de la semaine dernière, les marchés peuvent aussi bien aller dans un sens comme dans l'autre. Il faudra attendre la confirmation avec la journée de demain, mais il me semble que nous nous dirigions tout droit vers le Sud (seul espoir, le CAC40 avait comme objectif les 3120 points sans remettre en cause le scénario haussier, autant dire que la marge de manooeuvre est maintenant limitée à sa portion la plus congrue possible).

Je reviens ce soir avec la clôture du Wheat qui me semble se diriger tout droit vers les 5,20 $ sur l'échéance en rapprochée.

IL SEMBLE QUE LORSQUE TOUT LE MONDE COMMENCE A ETRE NEGATIF, C'EST LE MOMENT OU QUELQUES PROFESSIONNELS PRENNENT LE CONTRE PIEDS :



EST-CE QUE CELA SE VERIFIRA UNE NOUVELLE FOIS ?

Superbe support à 5,40 $ sur l'échéance en rapprocher avant l'ultime à 5,20$.
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 10:47

Les services de la statistique et de la prospective ont publié leurs premières prévisions de récoltes d’orge d’hiver et de colza pour 2009.

Cette année, le rendement d’orge d’hiver serait en baisse à 65 q/ha, selon les premières estimations du Service statistiques et de la prospective. Toutefois, il dépasserait de 4% le rendement moyen des cinq dernières années. Malgré des surfaces en légère hausse (+2%), la production perdrait 2% pour atteindre 8,5 millions de tonnes, soit 13% de plus que la moyenne quinquennale 2004-2008. En dépit de la légère baisse de la sole d’orge de printemps (-1%), la sole d’orge gagne 1% par rapport à 2008 et 8% par rapport à la moyenne quinquennale.

En colza d’hiver, le rendement s’établirait à 32q/ha. Il perdrait 2q/ha  (-5%) par rapport à celui relativement élevé de 2008, mais resterait encore 1 q/ha au dessus du niveau du rendement moyen 2004-2008. Par contre, la sole enregistre une hausse de 2% par rapport à 2008, limitant ainsi la baisse de la production à -3%, pour s’établir à 4,6 millions de tonnes. Le rendement baisserait de 4q/ha dans le Centre, première région de production, mais gagnerait 1q/ha en Champagne-Ardenne et resterait stable en Bourgogne.

Source : Terre net du 17/06/09

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 16:48
Le support sur le blé échéance novembre 2009 tracé mercredi semble bel et bien être le point bas à 144€ avant une nouvelle aventure dès la semaine prochaine.
Cette première partie de semaine a été riche d'enseignement entre des fondamentaux qui se dessinent et du chartisme suivi à la lettre près.
Cette fin de semaine permet de retrouver son calme et de pouvoir prétendre à se repositionner le cas échéant.


La bougie de ce jour semble nous faire sortir du canal baissier dans lequel les cours se trouvaient depuis plus de 2 semaines.
La résistance des 146,5/147€ devra être cassée avec force pour un retour de l'optimisme sur les cours du blé.
Il faut tout de même suivre les volumes de ce jour qui pourraient nous donner une première indication.

RDV ce soir pour la clôture.

22H00 : la clôture n'est pas enthousiasmante avec un 145,25€ sur l'échéance novembre 2009 et avec un petit 4 000 lots d'échangés. Le plus inquiètant est le Wheat sur le Cbot qui a cassé son support à 5,60 $ sur l'échéance de juillet pour finir à 5,55 $. Une reprise serait souhaitable dès lundi sous peine de décrocher de nouveau.













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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 11:06

Après la hausse spectaculaire des prix agricoles mondiaux entre 2006 et 2008, les prix des produits agricoles repartent à la baisse.  Mais ils resteront, en moyenne, plus élevés que pendant la décennie écoulée. « La faiblesse persistante de l'économie mondiale freinera les prix des denrées de base au cours des 2 ou 3 prochaines années, puis ceux-ci devraient se raffermir sous l'effet de la reprise économique », souligne le rapport.

Les projections de prix pour les 10 ans à venir indiquent une augmentation, par rapport à la moyenne de 1997-2007 : de 20% environ pour la viande bovine et porcine ; de quelque 30% pour le sucre ; de 40 à 60% pour le blé, le maïs et le lait écrémé en poudre ; de plus de 60% pour le beurre et les graines oléagineuses et de plus de 80 % pour les huiles végétales. En termes réels (hors inflation), l'augmentation d'une décennie sur l'autre est bien entendue plus faible, mais reste très prononcée pour les produits végétaux (10 à 20%) et laitiers.

 

 

 

Prix mondiaux des produits de base plus élevés en moyenne (Source FAO/OCDE)

 

Par le jeu d'un certain nombre de facteurs, les prix du marché pourraient cependant être plus variables qu'auparavant. Ces facteurs englobent ; la persistance de faibles ratios stocks-consommation; l'éventualité de conditions météorologiques plus instables ; une moindre réactivité de la demande des consommateurs aux fluctuations des marchés.

En terme de production, une augmentation de 40% de la production agricole mondiale d'ici à 2018 ne leur semble pas irréaliste à condition de réaliser les investissements nécessaires et de gérer certains risques notamment concernant les ressources en eau, soulignent les deux organisations.

Les prix élevés se traduisent par des gagnants et des perdants. Ils s'avèrent bénéfiques pour beaucoup de producteurs agricoles, dans les pays développés comme dans les pays en développement. Cependant, bon nombre d'agriculteurs des pays en développement ne sont pas reliés aux marchés, et ne tireront guère d'avantages, voire aucun, de la montée actuelle des prix.

Pour les pauvres, en particulier dans les zones urbaines des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires, la situation va s'aggraver. Dans bien des pays à faible revenu, la nourriture représente en moyenne plus de 50 % du budget et le haut niveau de prix qui ressort de la présente édition des Perspectives entraînera davantage de personnes dans la malnutrition.

 

Brossant un tableau plutôt positif du marché des denrées agricoles, les deux organisations appellent toutefois à prendre leurs projections avec prudence en raison des bouleversements économiques à venir et d'une possible remontée des cours du brut.

Si le baril de pétrole avoisinait les 90-100 dollars, les prix agricoles augmenteraient « considérablement » et la production serait fortement touchée, relève le rapport, qui a fondé l'essentiel de ses projections sur un baril à 60-70 dollars. Mercredi, le prix du baril oscillait autour de 70 dollars.

Pour plus de détails, cliquez sur le document pdf joint.

 Prospective OCDE 2008-2017.pdf(876 ko)

Source : Plein champ.com du 17/06/09

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:22

Première vue d'ensemble concernant le blé sur le Cbot à la clôture d'hier soir à 5,65 $ le boisseau en rapproché :



Le Stochastique lent est sur le point de se retourner à la hausse !
Les cours sont venus se poser sur un support au dessus des 5,60 $
A suivre cet après midi à partir de 16 h 30 ...

Côté du blé sur le MAT échéance novembre, ce fût timide hier, mais les cours ont bien réintégré leur bande de Bollinger inférieure (à 145,25€) :



A suivre dès 12 h 00 pour la prochaine analyse graphique ...

Point à 15H30 pour le blé échéance novembre 2009 à 144€/t :


Comme indiqué à la lecture de mon graphe de ce matin à 8 h 00, l'objectif des 144€ vient d'être atteint.
Les indicateurs mathématiques sont au plus bas, il n'y a très peu de volume à l'instant (moins de 3 000 lots d'échangés), c'est l'attentisme qui règne sur le marché.
La logique serait que l'on assiste à un rebond du cours des céréales dès ce soir avec les US, mais on peu très bien assister à un retracement total à la baisse de la hausse précédente; les deux scénarios sont probables au vue de la baisse du CAC40 qui a cassé son support à 3210 et qui se retrouve sur son dernier rempart à 3170 points, le Dow Jones ayant lui  aussi cassé son support des 8550/8600 points et le pétrole étant sur le point d'en faire de même si à la clôture de ce soir il casse les 70 $ le baril avec pour objectif les 65 puis les 60 $ et enfin les 57,5 $ sans remettre en cause sa tendance haussière.

On se retrouve en fin de journée pour observer l'évolution du Wheat sur le Cbot. 

20 H 00 : point sur le Wheat à 5,67 $ le boisseau échéance juillet 2009 (toujours indécis) :

Le Stochastique lent hésite sur le franchissement de sa ligne de signal à la hausse .
Attendre ce jeudi ou vendredi pour y voire plus clair.
 

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